Les pays européen durcissent les conditions des transferts d’argent vers les pays d’origine de la diaspora.
En effet, le gouverneur de la Banque centrale marocaine, Bank Al-Maghrib signale que des pays européens durcissent de plus en plus le contrôle sur les transferts d’argent des Marocains Résidents à l’Etranger (MRE).
Amina Zakhnouf qui travaille au sein de « Je m’engage pour l’Afrique » a porté des précisions sur le rôle des transferts d’argent. Elle a indiqué qu’il s’agit d’un flux économique particulier. Les transferts d’argent permettent de caractériser la place des diasporas dans la croissance d’un pays. Leur poids dans l’économie est gigantesque. Cela représente 33,8% du PIB pour la Gambie, 15,6% pour le Cap-Vert ou 12,3% pour les Comores, etc… Pendant des années, ils étaient un peu délaissées et méprisées. Or, aujourd’hui, cette manne financière dépasse l’aide au développement. C’est une bouée de sauvetage pour les personnes sur place.
Du chantage des Visa vers la durcissement de transfert du fonds
Après le chantage aux visas, la France va-t-elle durcir les transferts de fonds des ressortissants étrangers vers leurs pays d’origine? A en croire le wali de Bank Al-Maghrib (BAM) du Maroc, la menace est sérieuse. Cité par la presse locale, Abdellatif Jouahri a affirmé, lors d’un point de presse animé la semaine dernière, que les pays de l’Union européenne – dont la France – envisagent de nouvelles dispositions plus complexes pour les mouvements interbancaires.
« Certains pays européens dont un particulièrement commencent à avoir des dispositions dures vis-à-vis des transferts des MRE (marocains résidants à l’étranger). On craint aussi qu’il ait une réglementation de l’UE qui va rendre plus complexes les opérations de nos banques vis-à-vis de leur clientèle MRE », a expliqué Abdellatif Jouahri.
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