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Aéroport d’Alger : il utilise le passeport de son frère décédé pour fuir

Un passager qui utilise le passeport de son frère décédé a été arrêté par la police des frontières à l’aéroport d’Alger .

En effet, la police des frontières de l’aéroport international d’Alger a arrêté une personne qui s’apprêtait à prendre un vol à destination de la France alors qu’il utilisait un passeport appartenant à son frère décédé.

La personne en question fait l’objet d’un mandat d’arrêt depuis plus de vingt ans, a été présenté devant la justice, a rapporté ennahar online.

Aéroport : L’individu arrêté visé par un mandat d’arrêt

Visé par un mandat d’arrêt délivré par les autorités judiciaires depuis 1998, Djamel B. a été arrêté en flagrant délit de possession d’un faux passeport appartenant à son frère décédé, précise la même source. Un document avec lequel il tentait de quitter le territoire national vers la France, avant qu’il ne se retrouve entre les mains de la police.

Aéroport d'Alger djalia-dz
Aéroport djalia-dz

L’enquête de la police a révélé que Djamel B. faisait l’objet de deux mandats d’arrêt délivrés contre lui par les autorités judiciaires, dont l’un remonte à l’année 1998. Les éléments de la PAF ont réussi à arrêter le mis en cause en vérifiant ses papiers d’identité à l’aéroport d’Alger. Les policiers ont constaté que Djamel B. était en possession d’un faux passeport appartenant à son frère décédé. Il avait recouru à ce stratagème dans le but d’échapper à la justice et de fuir à l’étranger, ajoute la même source.

Poursuivi pour « tentative de quitter le territoire national d’une manière illégale avec un faux passeport », le mis en cause a été jugé, selon les procédures de comparution immédiate. Lors de son procès, Djamel B. a reconnu avoir utilisé le passeport de son frère décédé, mais une autre raison que celle de fuir la justice, selon ses dires. Face au juge, l’accusé a justifié l’image du passeport de son défunt frère afin de se soigner en France en expliquant qu’il souffre d’une grave maladie.

Le procureur de la République a requis une peine de deux ans d’emprisonnement et une amende de 100.000 dinars contre l’accusé. Le verdict du juge a été finalement plus clément puisque Djamel B. a été condamné à une peine de 6 mois de prison ferme et une amende de 20000 dinars.
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