Un décret publié au journal Officiel stipule que, désormais, les vols intérieurs au départ de l’aéroport Paris-Orly vers d’autres destination sont interdits.
Interdiction des vols entre Paris-Orly et Nantes, Bordeaux et Lyon
Ce mardi, une décision historique a été prise en France avec la publication d’un décret au Journal Officiel, annonçant l’interdiction des vols intérieurs courts entre l’aéroport Paris-Orly et les villes de Nantes, Bordeaux et Lyon. Cette mesure, considérée comme une première mondiale, vise à encourager l’utilisation de moyens de transport moins polluants et à réduire les émissions de gaz à effet de serre dans le secteur du transport aérien.
Le ministre des Transports, Clément Beaune, a souligné l’importance de cette décision sur Twitter, qualifiant cette interdiction de « première mondiale ». Il s’agit d’une étape significative dans les efforts déployés par la France pour lutter contre le changement climatique et promouvoir la durabilité environnementale.
Conditions d’application de l’interdiction
Le décret précise les conditions d’application de cette interdiction. Ainsi, les vols intérieurs courts seront désormais interdits si une liaison ferroviaire directe de moins de 2h30 existe entre les mêmes villes desservies par les aéroports concernés. Cette mesure vise à privilégier les déplacements en train, considérés comme moins polluants et plus respectueux de l’environnement.
Les aéroports de Paris-Orly-Nantes, Orly-Lyon et Orly-Bordeaux sont directement touchés par cette interdiction. Pour le cas de l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, la gare à grande vitesse desservant l’aéroport sera prise en compte pour évaluer la disponibilité d’une alternative ferroviaire appropriée.
Il est important de souligner que cette interdiction ne concerne pas les vols en correspondance, où le transport aérien peut encore jouer un rôle essentiel dans la connectivité globale.
Encourager le recours à des moyens de transport moins polluants
Le ministre des Transports s’est exprimé dans un communiqué de presse pour se féliciter de la publication de ce décret. Selon lui, cette mesure constitue une « étape essentielle » dans les efforts visant à encourager l’utilisation de moyens de transport moins émetteurs de gaz à effet de serre.
Il a souligné que les villes concernées par cette interdiction bénéficient déjà de liaisons régulières, rapides et efficaces en train, offrant ainsi une alternative pratique et respectueuse de l’environnement aux voyages en avion sur de courtes distances.
