Les aides sociales en Italie – une mauvaise nouvelle est annoncée en Italie par le gouvernement de Giorgia Meloni vec la suppression depuis le 1er mai 2023 du «revenu de citoyenneté ». Cette allocasion dont bénénficaient des millions d’Italiens est donc remplacée par un «chèque d’inclusion», qui va profiter à nettement moins de personnes.
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Le choix fait par l’exécutif italien est considéré par l’opposition et les syndicats comme une « provocation ». Il faut savoir que le «revenu de citoyenneté » était destiné à tous les citoyens Italiens justifiant de revenus jugés très modestes – y compris les jeunes, par contre, ce nouveau chèque, dit « d’inclusion » sera versé uniquement aux familles composées d’individus présentant un handicap, les mineurs ou les plus de 60 ans.
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Le « chèque d’inclusion » sera donc plafonné à 500 euros / mois et 280 euros de plus pour les familles non propriétaires de leur logement. Il est d’une durée de 18 mois (un an et demi), il pourra être renouvelé pour une année après une carence d’un mois.
Le gouvernement Italien dirigé par Giorgia Meloni a aussi voté un assouplissement des embauches en CDD (Contrat de travail à Durée Déterminée) et l’exonération, pendant une année des cotisations patronales pour les employeurs recrutant un allocataire de ce «chèque d’inclusion » soit en tant qu’apprenti ou en CDI (Contrat de travail à Durée Indéterminée).
« Nous réformons le revenu de citoyenneté dans le but de faire la différence entre les gens qui sont capables de travailler et ceux qui ne le sont pas », a expliqué la cheffe du gouvernement Italien.
En effet, l’exécutif italien, à travers ces choix, a cherché à viser les jeunes transalpins, où le taux de chômage chez les 15 ans à 24 ans est de 22,4 %, donc près de trois (3) fois plus que la moyenne nationale qui est 8%. Le gouvernement Italien a ainsi fait valoir les exemptions de charges pour le recrutement de moins de 30 ans.
Le gouvernement italien se targue d’avoir engagé «la plus forte diminution des taxes depuis des décennies», avec les exonérations de charges qui sont liées aux nouvelles mesures annoncées et la diminution du coût du travail pour les revenus de moins de 35 000 euros brut / mois sur les cinq (5) prochains mois.
