Allocation chômage 2024 – En France, à partir de mois de janvier prochain (2024), de nouvelles règles vont être mises en place pour les demandeurs d’emploi Français. En effet, le vendredi dernier 10 novembre 2023, le patronat et au moins deux syndicats ont finalement trouvé un accord.
Cet accord sur l’indemnité de chômage a été approuvé par le Medef et deux syndicats à savoir la Confédération Française Démocratique du Travail (CFDT) et la Confédération Française des Travailleurs Chrétiens (CFTC) et ce, après neuf (9) réunions de négociation. Il faut noter que la Confédération Générale du Travail (CGT) ne signera pas cet accord.
Allocation chômage 2024 : Ce qui va changer pour les demandeurs d’emploi et les patrons
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En conséquence de ce nouvel accord trouvé, les demandeurs d’emploi Français qui s’inscrivent à Pôle Emploi pour la première fois pourront être indemnisés au bout de cinq (5) mois de travail au cours des deux dernières années (24 mois), une durée diminuée, puisque cette durée était de six (6) mois actuellement.
Les patrons, qui voulaient abaisser leurs cotisations d’indemnité chômage de 4,05 % à 3,95 %, ont également accepté une diminution deux fois moins importante, de 0,05 %. Le texte réduit également la portée du dispositif de bonus-malus, système décrié par le patronat qui augmente les cotisations des patrons ayant recours plus que la moyenne aux contrats courts.
En ce qui concerne, les intermittents du spectacle, il n’y aura aucun changement. À l’origine, le patronat voulait durcir leurs conditions d’indemnisation et ce, malgré l’accord trouvé par les représentants du secteur et l’opposition des syndicats.
Les modifications des conditions d’indemnisation des retraités consécutives à la nouvelle réforme des retraites, que le gouvernement Français voulait voir figurer dans l’accord, ont été renvoyées à une négociation sur l’emploi des seniors, en dépit de la volonté initiale des organisations patronales de les introduire. À l’arrivée, les règles actuelles sont maintenues, mais sans les améliorations négociées par le secteur.
Complexité financière complémentaire, le gouvernement Français a prévu des contributions supplémentaires sur les recettes de l’indemnité chômage et ce afin de financer les mesures d’accompagnement et de formation des demandeurs d’emploi.
Allocation chômage 2024 : La CGT et la CFE-CGC ne signeront pas cet accord !
Le négociateur de la Confédération Française Démocratique du Travail (CFDT), Olivier Guivarch, a fait part d’un « avis positif » de sa délégation, qui devra encore être avalisé par le bureau national de l’organisation le jeudi 16 novembre 2023.
Le négociateur de la Confédération Française des Travailleurs Chrétiens (CFTC), Eric Courpotin précise que : « On est prêt à le signer ».
La Force Ouvrière (FO) a dit attendre la décision de son bureau confédéral, prévu pour le lundi 13 novembre 2023, tout en notant selon le négociateur Michel Beaugas que : « les lignes rouges sont tombées ».
Deux syndicats, la Confédération Générale du Travail (CGT) et la Confédération Française de l’Encadrement – Confédération Générale des Cadres (CFE-CGC), ont fait savoir qu’ils ne signeront pas cet accord.
En effet, le secrétaire général de la CGT-Spectacle, Denis Gravouil a indiqué que : « Pour nous l’équilibre n’y est pas », il ajoute que même si « le patronat a retiré la plupart de ses provocations ».
Il faut noter que la Confédération Française de l’Encadrement – Confédération Générale des Cadres (CFE-CGC) avait quitté la table des discussions dans la soirée de vendredi 10 novembre 2023.
Assurance chômage 2024 : Les partenaires sociaux ont jusqu’au 15 novembre afin de conclure un accord
Le gouvernement Français avait donné jusqu’au mercredi 15 novembre 2023 aux organisations syndicales et patronales (partenaires sociaux) afin de tenter de trouver un terrain d’entente.
En effet, dans le cas où ces négociations se solderaient par un échec, le gouvernement Français aurait repris la main sans cet accord et c’est lui qui imposera donc ses règles, comme c’était le cas en année 2019.
Plusieurs négociateurs, du côté des syndicats, dénoncent le cadre que le gouvernement Français a imposé sur la négociation de nouvelles règles de l’allocation chômage, ils se sont plaints d’une forme de « tutelle » et d’un « parasitage » du gouvernement Français sur le déroulement des discussions.