Avion de Ryanair -Un passager de la compagnie irlandaise, Ryanair a vécu un vrai cauchemar lors du débarquement.
Le 29 avril dernier, un événement dramatique s’est produit à l’aéroport de Göteborg, en Suède. Adrian Keogh, un Irlandais de 37 ans, en fauteuil roulant depuis 2015, a été contraint de ramper sur les marches de l’avion de la compagnie Ryanair pour quitter l’aéronef.
Pourtant, il avait bien réservé et payé une assistance à l’aéroport d’arrivée pour éviter tout désagrément. Ce scandale a choqué l’opinion publique et mis en cause la responsabilité de la compagnie aérienne Ryanair et de l’aéroport de Göteborg.
Avion de Ryanair : Un passager handicapé abandonné par Ryanair et l’aéroport de Göteborg
Adrian Keogh avait souscrit à un service « premium » pour faciliter son arrivée en Suède et fêter l’anniversaire de sa fille. Mais à l’arrivée, il a été confronté à un véritable cauchemar. Selon le personnel navigant de la compagnie, tous les ascenseurs pouvant permettre à des personnes à mobilité réduite de quitter l’avion étaient utilisés.
Le personnel de la compagnie lui aurait demandé de patienter une heure, mais cette attente était insupportable pour lui en raison de son handicap. Face à cette situation, il n’a eu d’autre choix que de ramper sur les marches de l’avion pour quitter l’aéronef. Cette scène a été filmée et diffusée sur les réseaux sociaux, provoquant l’indignation de nombreux internautes.
Avion de Ryanair : Des responsabilités partagées
Suite à cet incident, Adrian Keogh a posté une photo de lui sur Instagram pour alerter l’opinion publique et pousser les acteurs impliqués – compagnie, aéroport et prestataire de l’assistance – à réagir. Mais la réaction des uns et des autres n’a pas été à la hauteur de l’événement. La compagnie Ryanair s’est contentée de se défausser de toute responsabilité en arguant que le service d’assistance est géré par un autre prestataire.
De son côté, l’aéroport de Göteborg a présenté des excuses, reconnaissant que le service d’assistance avait été affecté par plusieurs événements imprévus. Mais ces excuses n’ont pas suffi à calmer l’indignation de l’opinion publique, qui exigeait des mesures concrètes pour éviter que de tels incidents se reproduisent à l’avenir.