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Boeing : démantèlement d’un certain nombre de ses avion

Boeing a livré un 787-10 à United Airlines, malgré un ordre de la FAA d’arrêter les livraisons pour des problèmes de documentation. Les deux premiers Dreamliners, auparavant exploités par la low-cost Norwegian, seront démantelés en Irlande.

 

Suspension des livraisons pour d’un problème de documentation

787-10 Dreamliner

United Airlines a pris livraison d’un autre 787-10 Dreamliner le 27 février 2023 et l’immatriculation de l’avion N17015 a effectué son premier vol en décembre 2021.

Selon l’avionneur américain, l’avion a reçu un certificat de navigabilité avant que la décision ne soit prise. La FFA a suspendu les livraisons du Dreamliner la semaine dernière en raison d’un problème de documentation avec la cloison de pression avant.

Boeing a reconnu que l’échouement affecterait les livraisons « à court terme », soulignant qu’il n’avait « aucun problème immédiat de sécurité des vols pour la flotte active », ajoutant qu’il ne s’attendait pas à ce que « nos perspectives de production et de livraisons changent » cette année.
Qantas par exemple vient d’être « rassurée » sur la livraison de ses trois prochains et dernier 787-9, attendus en juin prochain.

Selon Brian West, directeur financier de Boeing, il y avait un 787 en stock au 31 décembre 2022 ; « la plupart seront livrés d’ici la fin 2024 ».

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Deux autres Boeing seront mis en pièces détachés

Le gestionnaire d’actifs basé à Dublin, EirTrade Aviation, a annoncé mardi que deux Boeing 787-8 vieux de dix ans seraient également démantelés.

L’avion, immatriculé VP-CVL et VP-CVM, a rejoint la flotte norvégienne long-courrier à bas prix en 2013 et a ensuite été mis hors service en mai 2019 et septembre 2019, respectivement, lorsqu’il a conclu ses activités long-courriers.

Boeing 787-8

Les Boeing 787-8 sont entreposés à l’aéroport de Glasgow-Prestwick, où ils seront démantelés.

Steven Trowell, responsable du hangar chez EirTrade Aviation, a déclaré que les premières pièces de récupération (USM) devraient être disponibles d’ici trois mois, et compte tenu des coûts de maintenance, pour lui « il y a naturellement beaucoup d’intérêt pour ces avions ».

« En l’absence de 787 à ce jour retirés du service commercial, il existe actuellement peu de marché USM pour la plate-forme », a déclaré le PDG d’EirTrade Aviation, Fitzgibbon dans un communiqué.
le PDG d’EirTrade Aviation, Fitzgibbon
Pour pouvoir réduire le coût des événements de maintenance pour les propriétaires, il nous faudra entrer dans un domaine spécialisé et espérer devenir un leader du marché de la fourniture d’USM pour la plateforme.

Lee Carey, vice-président de la gestion des actifs chez EirTrade Aviation a rappelé qu’ils sont sûr déjà de procéder au démontage de gros moteur Boeing et Airbus, de plus, ils ne sont pas des débutants en ce qui concerne le démontage d’appareils de nouvelle technologie et ayant déjà participé au retrait du marché du 1er A380 (le F-HPJB d’Air France NDLR) tout étant l’une des premières sociétés à démantelé le moteur CFM56-7BE.

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