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Calvaire des ressortissants algériens au Canada : des algériens jettent l’éponge et retournent en Algérie

Le Canada est parmi l’un des pays qui accueille chaque année un nombre important des ressortissants étrangers dont des ressortissants algériens au Canada. 

A travers ses multiples programmes d’immigration, le Canada attire chaque année un nombre très élevés des manœuvres qualifiées et porteurs de projets.

Le Canada offe plusieurs opportunités pour les ressortissants étrangers dont les ressortissants algériens qui souhaitent installer dans ce pays ouvert à toutes les cultures. Mais malgré ces grands avantages, certains étrangers se trouvent affronter à plusieurs problèmes.

Logement, le calvaire des ressortissants algériens au Canada fraîchement arrivés

Au Canada, les étrangers fraîchement arrivés  dans le cadre de l’immigration ont du mal à louer un logement. Selon Radio Canada, des familles vont jusqu’à proposer de payer d’avance 6 à 12 mois de loyer « pour en avoir accès ».

Lire : Les arrestations se multiplient, un autre ressortissant algérien arrêté 

Comme les autres, les ressortissants algériens au Canada trouvent une grande difficulté pour trouver un logement. Une situation qui provoque une grande déception chez les ressortissants algériens au Canada .

Certains Ressortissants algériens au Canada jettent l’éponge

Mais ce n’est pas tout le monde qui peut se permettre de régler un bail d’un an. Certains, au bout de leur mésaventure, finissent donc par abandonner leur rêve, ne serait-ce que provisoirement, pour « repenser leur installation ». C’est le cas d’une famille qui a choisi de retourner en Algérie.

Ayant du mal à trouver un logement dans la région de York, Yasmine Malek Menasria et sa famille, composée de trois personnes, ont dû rebrousser chemin. « On a tout abandonné. On a vendu tous nos meubles, bradés », déplore-t-elle.

Ressortissants algériens au canada djalia-dz

Bien que la famille ait réussi à s’installer un certain à Vaughan, une ville de la banlieue de Toronto, sa situation financière s’est dégradée et il lui était difficile de joindre les deux bouts.

Ces péripéties n’ont pas été sans séquelles, d’ailleurs. La mère de famille affirme que sa santé mentale en a pris un coup. « Je suis passée par un épisode de dépression quand je suis rentrée, parce que c’était un futur qui a été imaginé », raconte-t-elle.

Et de faire un constat amer, « Autant j’étais sûre de moi, de mes compétences, de mes projets, de mes ambitions, autant maintenant j’ai peur de faire quoi que ce soit, en fait ».

La famille n’abandonne pas, toutefois, son rêve canadien. Un rêve mêlé cette fois-ci à des « appréhensions ».

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