Il s’appelle Chadli Amri, ex-joueur international algérien qui a passé pratiquement toute sa carrière professionnelle en Allemagne, avec des passages réussis à Mayence et à Kaiserslautern. Il évolue aujourd’hui en France au poste de milieu de terrain, et c’est avec grande humilité qu’il a accepté de répondre à nos questions.
Bonjour Mr Chadli, pour commencer, Comment avez-vous trouvé le rendement des verts face au Nigeria vendredi passé à Vienne ?
Bonjour, c’était un bon match contre un bon adversaire qui s’est soldé sur le score d’un but à zéro. L’essentiel c’est de continuer à gagner et d’aller de l’avant. C’était aussi l’occasion de voir jouer les nouveaux joueurs sélectionnés.
Etes-vous en contact avec les stars actuelles des verts comme Mahrez, Bensebaini et les autres ?
Oui, je suis un petit peu en contact avec Bensebaini de la nouvelle génération, et aussi avec Guedioura qui était de mon époque.
Pourquoi vous n’avez pas eu beaucoup de sélections avec l’équipe d’Algérie ?
Bonjour, tout d’abord, j’ai eu une quinzaine de sélections entre 2006 et 2011, c’est vrai que ce n’est pas beaucoup en 5 ans, mais ce qui est sûr c’est que je garde de très bons souvenirs.
Comment avez-vous vécu le sacre de l’Algérie à la CAN 2019 ? Et qu’attendez-vous des verts en cas de qualification pour le mondial 2022 au Qatar ?
J’ai été immensément heureux pour l’équipe, et grandement fier d’avoir gagné la CAN, depuis le temps qu’on l’attendait, je les félicite de tout mon cœur. Et s’ils vont au mondial, j’espère qu’ils iront le plus loin possible, au moins au quart de finale, ce serait bien insha’Allah.
Vous avez joué la majorité de votre carrière en Allemagne alors que votre domicile est en France, une explication ?
Oui, en effet, j’ai joué pratiquement toute ma carrière en Allemagne. Jeune, j’ai joué à Metz, puis, je suis parti en Allemagne. Je n’ai pas d’explication, je dirais que c’est le destin, j’ai de la chance d’y avoir joué, et dieu merci j’ai réussi mon parcours là-bas. Je pense que cela m’a fait du bien de changer d’air, même si je n’habite pas très loin de la frontière, donc c’est comme si j’étais chez moi.
Que retenez-vous des longues années de votre carrière de footballeur ?
Hormis le coté compétitif de notre sport, ce que je retiendrais beaucoup plus, ce sont les grandes amitiés qui se sont nouées avec les joueurs d’autres équipes et d’autres pays. Aussi, le travail avec les différents entraineurs et leur impact sur moi. Sans oublier les supporters qui m’ont appris à les connaitre et à m’ouvrir à eux.
Apparemment, l’âge n’est qu’un chiffre pour vous, quel est le secret de votre longue longévité sur les terrains de foot ?
Concernant mon âge, actuellement, moi je joue seulement pour le plaisir. Donc, je pense que cette question, vous devriez la poser à mon cher ami Nadir Belhadj que je salue, car il a vraiment une grande carrière, il est plus âgé que moi, et est toujours actif au Qatar où il joue au haut niveau.
Un mot pour les supporters du MCO où vous aviez joué une saison ?
Je garde un bon souvenir des supporters du MCO, et c’est bien dommage qu’à l’époque, le club était mal géré. Je leur souhaite sincèrement que le club retrouve sa vraie place sur la scène footballistique algérienne et africaine, car ils le méritent.
F.Tchamakdji/Omar Dahmane