Ce n’est peut-être pas tout le monde qui le sait mais certains produits contiennent du Shellac alimentaire. Un additif dont la provenance pourra surprendre plus d’un. Est-il pour autant nocif pour la santé et présente t-il un quelconque danger? Des spécialistes en parlent.
C’est quoi donc le Shellac alimentaire? appelé également gomme-laque ou E904, ce produit, expliquent des scientifiques, est employée comme agent d’enrobage. “il forme comme un film brillant et résistant à l’abrasion sur les aliments, les protégeant du dessèchement et de la perte d’arôme”, indique t-on également.
On le trouve souvent dans des bombons, dans les glaces, les chocolats, le chewing-gums, les yaourt entre autres, comme le souligne, Alizée Aubertin, une spécialiste de la labélisation des produits vegan et végétarien.
D’où provient le Shellac alimentaire ?
“Le Shellac est un produit aditif qu’on croise de plus en plus souvent et qui est présent dans les bombons ou qui peut être même utilisé par exemple comme la laque pour le bois”, a indiqué cette dernière dans une vidéo. Cet ingrédient ” donne un aspect un petit peu brillant”, ajoute t-elle.
D’où provient le Shellac alimentaire, la même spécialiste fait savoir que “c’est quelque chose qui est secrété par des petits insectes, des petites cochenilles”. De couleur orange ou blonde, cette résine est produite par la femelle de cette cochenille, qui s’appelle Kerria lacca et vit dans le sud-est de l’Asie, soulignent d’autres sources.
Schellac alimentaire est-il novice pour la santé?
Ce produit présente t-il un quelconque danger pour la santé ? Pour Alizée Aubertin l’éventualité n’est pas à écarter. “Où je pourrais voir un problème, ça serait au niveau peut-être des allergies alimentaires. Je sais que le colorant E120 qui provient lui aussi des cochenilles, peut déclencher des allergies chez les personnes qui sont intolérantes”. Elle affirme ainsi que le Shellac alimentaire qui est un complément naturel “n’est pas inoffensif”.
Soulignant que ce produit “on le trouve aussi dans certains médicaments”, la même spécialiste affirme en conclusion, qu’il y a “quelque chose à surveiller si on sait qu’on a des problèmes d’allergie par exemple”.
Suivez nous sur :facebook
