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Crash d’avion en 2014 : Air Algérie va-t-elle en payer le prix ?

Crash d’avion en 2014, le vol AH5017 d’Air Algérie effectuait un vol depuis Ouagadougou vers l’aéroport international d’Alger s’est écrasée le 24 juillet 2014 en plein Sahel, plus exactement dans le nord du Mali. A son bord 110 passagers et six membres d’équipage sont tous morts.

En effet, la compagnie aérienne espagnole Swiftair est la propriétaire de l’avion MD-83 de McDonnell Douglas de la compagnie aérienne Air Algérie qui s’est écrasé le 24 juillet 2014 au Sahel. Une enquête est alors ouverte, elle révèle un enchaînement de circonstances accablantes. La compagnie aérienne espagnole Swiftair doit être jugée du 2 au 26 octobre prochain (2023) devant la 31e chambre correctionnelle de Paris.

La compagnie aérienne Air Algérie
La compagnie aérienne Air Algérie

Lire aussi: Vols d’Air Algérie 2023 : une mauvaise nouvelle la compagnie aérienne nationale est en difficulté

Crash d’avion en 2014 : le drame avait causé la mort de 116 personnes.

La compagnie aérienne espagnole devant la justice Française. En effet la compagnie aérienne espagnole sera donc jugée en octobre prochain du 2 au 26 à Paris pour le crash de vol AH5017 d’Air Algérie en 2014. Il faut rappeler que l’appareil s’était écrasé au Sahel, provoquant la mort de 110 passagers et six membres d’équipage.

Pour un rappel, la compagnie aérienne espagnole, renvoyée en procès en mois de mai de l’année 2021, doit être jugée donc à partir du 2 octobre au 26 octobre prochain (2023) devant la 31e chambre correctionnelle en France à Paris. Il faut savoir qu’une audience décisive est néanmoins prévue quatre (4) mois plus tôt, pour le 8 juin prochain (2023).

Il faut noter que la compagnie aérienne espagnole Swiftair a en effet bénéficié déjà d’un non-lieu et ce à l’issue d’une enquête en Espagne, et le tribunal doit donc examiner si cela peut faire obstacle au procès qui aura lieu en France en mois d’octobre. La question qui se pose donc est de savoir si le principe du « ne bis in idem », selon lequel nul ne peut être poursuivie ou punie deux fois pour les mêmes faits, peut s’appliquer en l’espèce. Surtout au regard de la jurisprudence de la CJUE (Cour de justice de l’Union Européenne).

La compagnie aérienne espagnole Swiftair
La compagnie aérienne espagnole Swiftair

Crash d’avion : la non-activation du système d’antigivrage en cause

Le vol AH5017 de la compagnie aérienne nationale Air Algérie s’est écrasé le 24 juillet 2014 en plein Sahel, plus exactement dans le nord du Mali. Dans le crash de cet avion qui effectuait un vol depuis Ouagadougou vers la capitale Algérienne Alger sont morts 110 passagers, dont 54 Français, 23 Burkinabés, des Algériens, des Libanais et six membres de l’équipage qui sont tous des espagnols.

En pleine nuit du 24 juillet de l’année 2014, alors que l’avion le MD-83 de McDonnell Douglas (constructeur qui appartient à Boeing) traversait une zone intertropicale qui est orageuse, la non-activation du système d’antigivrage avait donc conduit à la formation de petit cristaux de glace dans les capteurs de pression, entraînant alors la décélération automatique des moteurs de l’apareil, sans réaction appropriée des membres de  l’équipage et jusqu’au décrochage fatal.

Crash d'avion en 2014
Crash d’avion en 2014

Crash d’avion 2014 : Swiftair a contesté toute responsabilité depuis sa mise en examen

La compagnie aérienne espagnole était la propriétaire de cet appareil qu’elle avait loué, avec les six membres de l’équipage, à la compagnie aérienne Air Algérie. La compagnie aérienne espagnole a en effet contesté toute responsabilité depuis sa mise en examen en année 2017.

À l’issue des investigations, les juges d’instruction avaient donc estimé que « divers manquements de la part de la compagnie aérienne espagnole » avaient cependant joué un grand rôle dans l’accident, en particulier une « formation insuffisante » des membres de l’équipage qui ne lui a « pas permis » donc de « réagir de manière adaptée pour éviter le crash ».  Au contraire, la compagnie aérienne espagnole estime que l’accident résulte d’une combinaison de plusieurs facteurs extérieurs.

Mohammed Muhammed
Mohammed Muhammed
Par Mohammed Loul Rédacteur web expérimenté, il rédige notamment des articles sur l'actualité des aides et les primes en France
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