Les ressortissants étrangers en france vivent un calvaire pour l’obtention de titres de séjour.
En effet, les délais d’obtention de titres de séjour sont dénoncés par les associations, une centaine de personnes était réunie sur le parvis de la préfecture de Seine-et-Marne, afin de dénoncer les difficultés d’obtention d’un titre de séjour.
Obtention de titres de séjour : un parcours d’un combattant
Partout en Île-de-France, les activistes d’associations défendant les droits des ressortissants étrangers se sont rassemblé devant les préfectures.
À Melun (Seine-et-Marne), les manifestants étaient une centaine à décrire une situation chronophage et inconfortable pour les demandeurs un titre de séjour.
De nombreuses inquiétudes
Lors de ce rassemblement, Pascale Perez, du Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP), Jean-Pierre Cretaz de la Ligue des droits de l’Homme (LDH), Yves Terrenoire de Réseau éducation sans frontières (RESF) ou encore plusieurs activistes de l’association Turbulences, portaient à haute voix la situation des étrangers.
Lire aussi: Titre de séjour à point: de nouveaux détails
Privée de titre de séjour, elle perd son travail et son logement
Obtention de titres de séjour : les associations dénoncent
Depuis certains temps, les activistes des associations se retrouvent à faire de nombreuses démarches administratives, parfois même en aiguillant les employeurs qui ne savent plus comment faire les déclarations : « La numérisation est allée peut-être trop vite, on n’a pas l’efficacité complète, certains outils ne sont pas au point », grimacent-ils.
Certaines inquiétudes remontent particulièrement concernant une possible évolution de la loi sur la situation des étrangers : « On entend que le droit des étrangers devient illisible, même pour des professionnels », déplore Jean-Pierre Cretaz. Certains adhérents de Turbulences sont, eux aussi, remontés : « Avec ce nouveau projet, il faut travailler pour les papiers, mais il faut des papiers pour travailler. On leur demande des justificatifs pour tout alors qu’ils arrivent sans rien. »
La préfecture donne son point de vue
Si le collectif dénonce un manque de rendez-vous, qui s’arrachent en quelques minutes, la préfecture explique que « le nombre de rendez-vous ouverts correspondent à capacité de traitement journalier des sites du département, afin qu’un accueil de qualité soit réservé aux usagers convoqués ». Chaque semaine, ce sont près de 1 500 rendez-vous qui sont fixés, selon des chiffres fournis par l’autorité et près de 700 remises de titres.