Un contrôle routinier de la douane française a failli tourner au drame à l’aéroport de Roissy Charles-de-Gaulle, jeudi 27 juillet. Deux douanières ont été blessées dont l’une a été touchée par balle tirée par une passagère péruvienne.
L’aéroport de Roissy Charles-de-Gaulle a été le théâtre jeudi dernier d’un grave incident. Lors d’un contrôle de la douane française, un passagère, une péruvienne, a été arrêtée en possession de trois kilos de cocaïne. Celle-ci a tenté cependant de s’enfouir.
Pour ce faire, elle prétexte vouloir aller aux toilettes où elle a subtilisé l’arme à feu de la douanière. La passagère n’hésitera pas ensuite d’en faire usage en tirant « un seul coup de feu», indique le parquet de Bobigny
Douane française: une agente touchée par balle par une passagère
Suffisant pour toucher l’agente de la douane française la blessant « au niveau de la taille », précise la même source. La blessure a été «sans trop de gravité». Elle a été prise en charge par le SMUR (Structure Mobiles d’Urgence et de Réanimation) avant son transfert à l’hôpital.
En tentant de désarmer la mise en cause une autre douanière a été blessée au genou. « La Péruvienne a visé le torse, mais la collègue a eu le réflexe de taper sur l’arme pour faire baisser le canon. Une deuxième collègue a été blessée au genou, pas par balle, en désarmant l’infractrice. », a précise en effet une source douanière à Valeur actuelle. Les deux victimes sont toutefois hors du danger.
Douane française: une «attaque d’une violence inouïe»
Agée « d’une vingtaine d’années », la passagère péruvienne a été vite maitrisée et arrêtée. Elle a été placée en garde à vue et fait l’objet d’une enquête pour « tentative d’homicide volontaire sur personne dépositaire de l’autorité publique et infraction à la législation sur les stupéfiants », souligne le parquet vendredi 28 juillet.
Cette attaque a soulevé l’émoi non seulement au sein de la douane française mais aussi chez la population et le gouvernement. Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire, et collègue chargé des Comptes publics Thomas Cazenave, ont condamné dans un communiqué une «attaque d’une violence inouïe» et réclamé «la plus grande fermeté vis-à-vis» de la mise en cause.
