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Douanes :les missions des employés aux ports et aéroports d’Algérie

 

Vérifier les bagages, avoir en tête les tableaux des interdits des départements    Santé,  Commerce, Éducation et Agriculture  et Intérieur.  Et avoir en tête les dernières clauses des lois de finance  tout en étant allocentriste. Les missions des douanes algériennes et  celles de ses employés.

 

Vérifier les bagages des voyageurs,  parait ne pas  être compliqué  pour celui  qui observe ou franchit les douanes, mais en vérité, il en est autrement : il en va de plusieurs sécurités, ce n’est pas un hasard si les douaniers doivent  se vacciner contre beaucoup de maladies infectieuses, de fait.

En effet, en faisant face aux bagages en provenance de différents pays,  ils sont confrontés aux insectes et autres agents vecteurs de maladies comme le paludisme ou la dingue, pour ne citer que celles-ci, et quand la maladie est contagieuse,  elle peut être  à l’origine d’épidémie et de la fermeture des frontières.

Douanes : les conditions  du métier

On l’aura donc compris, le métier de douanier nécessite une bonne condition physique, mais pas que : le douanier  doit être ressourcé sur les produits  qui sont interdits d’entrée, comme les drogues, les animaux, les végétaux et les produits  qui sont à l’origine d’embargo dans leur pays d’origine, à l’instar de la maladie de la vache folle ou encore le mildiou, à l’origine de « la famine de la pomme de terre » dans le Nord-Ouest de l’Europe en 1845.

Douanes : les produits sournois

Puis, arrivent les produits que nous qualifieront de sournois que seul un douanier rompu à l’exercice de son métier,  connait bien comme des produits en provenance de pays avec qui nous avons rompu les relations ou encore d’autres à usage commercial  qu’on veut faire passer pour des produits à usage domestique et ceux qui contiennent des substances interdites par les départements  Santé , Commerce ,  Éducation  et Agriculture .  À ceux-là, s’ajoutent les textes des lois de finances qui changent d’une année à une autre.  Zoom sur les douanes algériennes

Douanes : Au-delà de 15000 DA de bagages, application de la taxe forfaitaire de la LFC 2022 

Par ce vendredi, sous un ciel bas qui peine toujours à faire goutter la pluie, des algériens établis à l’étranger  viennent à Alger,  leur passage aux douanes est obligatoire pour  récupérer leurs bagages. Parmi eux, un monsieur  entre deux âges. Avant de nous exprimer sa joie d’être à Alger, le douanier prend le temps de lui expliquer ce qui doit payer.

Ayant un excédent  de produits à usage  domestique et non commercial,  ce monsieur devra payer une taxe forfaitaire à hauteur de 30%. Le douanier lui a explique à  quoi correspond cette taxe et son prix. Elle est dictée par la  Loi de finance complémentaire (LFC) 2022.

Douanes : le scanner des bagages permet de voir s’il y a des produits interdits et ou autorisés sous prescription

 Les bagages font partie des effets personnels des voyageurs. Lorsqu’ils franchissent les douanes algériennes, ils passent au scanner. Les douaniers sont outillés pour. Devant un écran  que les douaniers scrutent attentivement, tous les effets, mis dans les bagages,  apparaissent comme si le bagage est grand ouvert.  C’est ainsi  que les douaniers, ont remarqué des médicaments dans une valise.  Il s’agissait du traitement d’un des voyageurs qui a pris la précaution de  garder son ordonnance. Il l’a  présentée aux douaniers.

Douanes : L’équipe cynophile à l’ affût de la moindre odeur suspecte

Les véhicules sont scrutés de près.  Pour le faire, mieux qu’un scanner, les cinq portes sont grand ouvertes et un vigile  pas comme  les autres arrive. C’est un chien ! Si la bouille est celle qu’on a tous en tête, celle du gentil loulou qu’on aimerait embrasser la truffe , sa robustesse,  son port de tête , sa démarche  et sa  taille nous font réfléchir deux fois plutôt qu’une, à l’attitude à adopter devant ce molosse :

Douanes: un molosse aux pattes de velours

Le gros chien, confond ses pas avec ceux de son maître qu’il le tient avec une laisse. Le duo qu’ils forment semble si complice que le maître n’a pas besoin de mot pour signifier à son collègue à quatre pattes sa mission. Quand il s’éloigne de quelques millimètres de son collègue, le molosse avance à pas feutrés et flaire tout sur son passage. Rien ne lui échappe ; il va dans les moindres coins et recoins, les oreilles dressées et le regard absorbé  par  les endroits que lui indique son flaire, on a l’impression qu’il n’est fait que pour cette mission.

Puis, sous une légère pression, apportée  par son collègue au bout de la laisse qui le lie à lui, il refait demi-tour et revient vers son collègue humain. Ensemble, ils repartent discrètement et sans faire de bruit qu’on eut cru, qu’ils sont irréels.

Douanes : Réactions des voyageurs

Retour à la case humaine et au service client. À la sortie des douanes, les usagers sont souriants. Mieux, ils ont l’air rassurés  comme s’ils étaient contents d’être là, en Algérie.  Sur le pourquoi et le comment de la chose, ils sont unanimes à reconnaître la gentillesse et la serviabilité des douaniers et du personnel naviguant. À leur contact, ils ont l’impression d’être  déjà chez eux, en Algérie.

Cependant, ils regrettent  les prix avec les quelles sont exercés les billets d’avions.  Ils les trouvent excessifs. Ils souhaitent que les compagnies aériennes fasse un effort et exercent des prix qu’ils soient à leur portée.  Selon des témoignages recueillis auprès de certains voyageurs, ce sont les prix des billets qui limitent leur va-et-vient en Algérie. Ils aimeraient rentrer en Algérie, un peu plus souvent, à condition que les prix des billets soient abordables.

 

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