Emploi en 2023, l’entité France Travail, va donc remplacer Pôle emploi et ce à partir de 2024. Un rapport sur France Travail a été remis ce mercredi au ministre du Travail Français, Olivier Dussopt. Ce nouveau plan doit donc améliorer la formation, la recherche d’emploi et l’insertion professionnelle.
« Ensemble, pour faire le pari de la coopération et de l’investissement social plutôt que d’un énième mécano institutionnel », c’est ce que peut-on lire dans le rapport qui est consacré à France Travail, que franceinfo a pu le consulter et qui a été remis ce mercredi 19 avril 2023 au ministre du Travail Français, Olivier Dussopt.
France Travail, c’est donc la nouvelle entité qui doit donc remplacer Pôle emploi à partir de l’année 2024, annoncée déjà par le président Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle.
Pour mettre en œuvre toutes les mesures de ce nouveau plan, il faudra donc mobilisez-le montant qui est de l’ordre de 2,3 à 2,7 milliards d’euros pour les financements qui seront cumulés sur la période allant de 2024 à 2026″.
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France Travail va remplacer Pôle emploi en 2024
Selon le rapport qui est rédigé par Thibaut Guilluy, haut-commissaire à l’emploi et à l’engagement des entreprises, France Travail doivent être donc la « porte d’entrée pour l’ensemble des individus en recherche d’emploi ».
C’est le motif du rapport qui appelle donc pour faire simplifier toutes les démarches aussi bien pour les individus demandeurs d’emploi que pour les entreprises avec un seul objectif principal qui est de faire favoriser la coopération entre les différents acteurs qui interviennent dans le secteur de l’emploi.
Selon ce rapport qui est remis ce mercredi 19 avril 2023 au ministre du Travail Français Olivier Dussopt, la nouvelle entité a donc pour ambition de devenir l' »équipe de France de l’insertion, de la formation et de l’emploi ».
Afin d’accomplir cette nouvelle méthode, Pôle emploi devra donc se transformer dès l’année prochaine 2024 en France Travail, afin d’organiser toutes les conditions de la collaboration et de l’efficacité collective, dans le cadre de la gouvernance
d’ensemble assurée par l’Etat Français, les collectivités ainsi que les partenaires sociaux.
Donc, ce rapport détaille la mise en place de ce nouveau réseau France Travail, avec l’Etat Français, les collectivités locales ainsi que les partenaires sociaux. Dans ce réseau, toutes les missions locales deviennent donc « France Travail jeunes » et Cap emploi devient donc « France Travail handicap ».
Selon ce rapport, le pari de France Travail, est donc de « favoriser un vrai dialogue entre les différents acteurs afin d’éclairer la prise de décision ». L’objectif final n’est donc pas de tout de centraliser, mais de mieux harmoniser les actions de chaque acteur avec surtout l’action d’un « comité France Travail » à chacun des niveaux (les bassins d’emplois, les départements, les régions).
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Emploi en 2023 : concilier la recherche d’emploi et les difficultés liées au recrutement
Avec la mise en place de cette nouvelle organisation France Travail, veut « révéler le potentiel d’emploi de France et de donner à chacun les moyens d’y accéder » mais également « réduire de manière significative les emplois non pourvus faute de manque de candidats et de diminuer les délais de recrutement ».
Le rapport dénonce en effet le « paradoxe de plus en plus difficilement compréhensible », avec des entreprises qui rencontrent « des grandes difficultés pour trouver les salariés avec plus de trois (3) millions d’intentions d’embauche identifiées en cette année 2023 ». De l’autre côté, il y a « de très nombreux individus dépourvus d’emploi, pour certains d’eux depuis de nombreuses années », qui « peinent donc à retrouver un travail », regrette le rapport.
Selon cette étude réalisée, la transformation de Pôle emploi « pourra donc avoir des effets macroéconomiques qui seront très importants (« l’effet France Travail attendu en matière de créations nettes d’emploi »), et donc contribués à l’objectif qui est d’atteindre le plein-emploi à horizon de l’année 2027″.
Emploi en 2023 : des heures d’insertion pour certains allocataires du Revenu de Solidarité Active
Parmi les chantiers de France Travail, c’est l’accompagnement renforcé des allocataires du Revenu de Solidarité Active, qui est testé depuis le mois d’avril. Ils sont donc environ 40 000 allocataires à être suivis par leur conseiller de Pôle Emploi.
L’exécutif veut donc faire généraliser cet accompagnement d’ici à la fin du quinquennat. « Nous ne consacrons que dix (10) % de l’effort budgétaire à l’insertion et 90 % à l’allocation, regrette cette étude, au prix de l’explosion du nombre d’individus en situation d’exclusion et des dépenses d’allocation afférentes ».
Les allocataires du Revenu de Solidarité Active qui en ont besoin devront faire donc 15 heures à 20 heures d’insertion par semaine, et ce sous forme de formation, d’atelier CV ou de stage en entreprise. Sinon, ils pourraient donc perdre une partie de leur Revenu de Solidarité Active (RSA), 607 euros aujourd’hui pour un individu seul.
Ce rapport est donc le résultat de huit (8) mois de concertation, avec des groupes de travail et des rencontres France Travail dans chaque région en France organisée avec les préfets et les collectivités locales.
« Donc plus de deux cents (200) contributions qui sont écrites de la part des responsables de structures », mais également « plus de 130 rencontres territoriales France Travail depuis le lancement de la mission », notamment à Tours, Chartres, Marseille, Guéret ou encore à Vénissieux.