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France : mobilisation de la diaspora algérienne face à la volonté du maire d’honorer un ancien chef de l’OAS

La Diaspora algérienne et de nombreuses organisations de Perpignan se sont réunies ce samedi 29 octobre a la place Molière à Perpignan. Le maire RN Louis Aliot souhaite rebaptiser l’esplanade au nom de Pierre Sergent, un ancien chef de l’OAS

Selon France 3, plus de 30 associations se sont donné rendez-vous ce samedi à place Molière pour dénoncer ce projet. Au total, 200 personnes se sont réunies pour demander de « baptiser symboliquement l’esplanade Maurice Audin ».

Pour Valentin Stel, militant de l’association SOS Racisme, le projet de Louis Aliot prouve que sa famille politique d’extrême droite « n’a toujours pas digéré la guerre d’Algérie ». Il y voit même une forme de « nostalgie de l’Algérie française coloniale » et « du système d’oppression, du cortège de violence qui allait avec ».

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De son côté, Hakim Addad, de l’association Josette et Maurice Audin, s’est indigné de ce baptême qu’il qualifie de « honteux » car « c’est le nom d’un assassin, d’un antirépublicain » qui va être attribué à cette esplanade.

Ce samedi, les associations mobilisées ont plaidé pour une réflexion générale et globale en France « sur ce qu’a été l’ensemble de la colonisation ».

Maire djalia-dz

Une dénomination qui divise

à Perpignan (Pyrénées-Orientales). Celle d’une esplanade que le maire Rassemblement national Louis Aliot veut baptiser du nom de Pierre Sergent, un ancien chef de l’OAS, l’Organisation de l’armée secrète, qui a combattu violemment pour le maintien de l’Algérie française. Un projet qui fait polémique : ses détracteurs s’y opposent fermement, plus de 30 associations ont appelé à la mobilisation place Molière ce samedi 29 octobre pour refuser cette nouvelle dénomination.

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200 personnes se sont réunies dès 11 heures, pour dénoncer ce nouveau nom. A la place, ils ont souhaité baptiser symboliquement l’esplanade Maurice Audin, du nom de ce militant de l’indépendance algérienne tué par l’armée française à 25 ans, en juin 1957.

« Un autre nom que celui, honteux, que le Conseil municipal et son maire ont décidé de donner », explique Hakim Addad, de l’association Josette et Maurice Audin, « puisque que c’est le nom d’un assassin, d’un antirépublicain, qui a même attaqué le président de la République d’alors Charles de Gaulle. »

 

 

 

 

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