Se dirige t-on vers un bras de fer entre le gouvernement de la République française et des élèves à cause du port de l’abaya. Si les autorités affichent leur determination à appliquer la mesure dès la rentrée ce lundi, des adolescents se lancent le mot d’ordre de porter cette tenue pour la circonstance.
La rentrée scolaire 2023/ 2024 prévue ce lundi 4 septembre risque d’être tendue en France. En cause l’interdiction du port de l’abaya décidée par le gouvernement de la République française. Annoncée dimanche dernier par le ministre de l’Education, la mesure ne fait pas en effet l’unanimité au sein de la socièté. C’est le moins que l’on puisse dire.
Malgré l’opposition qu’elle a suscité, les autorités sont restées imperturbables. Le ministre de l’Education qui s’exprimait sur le sujet jeudi 31 août a affirmé en effet que les élèves qui porteront l’abaya et même le qamis d’ailleurs seront renvoyés et ne seront pas acceptés en classe.
Gouvernement de la République française déterminé pour l’application de interdiction dès lundi
Le lendemain, vendredi, le chef de l’Etat a abondé dans le même sens. « On sait qu’il y aura des cas (…) par négligence peut-être, mais beaucoup pour essayer de défier le système républicain. Nous devons être intraitables », a ainsi déclaré Emmanuel Macron.
La determination du gouvernement de la République française risque d’être contrariée par la volonté des élèves de le défier ce lundi. Ces derniers se sont en lancés le mot d’ordre de se présenter à l’école avec l’abaya et le qamis. Sur les réseaux sociaux la compagne bat son plein depuis quelques jours.
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Gouvernement de la République française: «Venez à la rentrée, on met toutes des abayas», des élèves le défient
«Venez à la rentrée, on met toutes des abayas», écrit à titre d’exemple une jeune fille sur Tiktok et dont le message a été reprit par Cnews. «Vous aimez mon outfit (ma tenue, en français) je pense que le ministre de l’Education va l’adorer», lance une autre citée par le même média.
La fronde risque qui a tendance à s’organiser et à prendre de l’ampleur risque de perturber la rentrée scolaire. Le gouvernement de la République français est donc averti.