Pour aider les ménages à faire face à l’inflation galopante, le gouvernement français a initié plusieurs dispositifs d’aides sociales. Parallèlement, les salaires ont connu des hausses inespérées ces quelques dernières années. Un rythme qui devrait être maintenu en 2024, selon les prévisions du cabinet de conseil aux entreprises WTW.
L’inflation ne cesse pas de gagner du terrain en France. Pour soutenir les ménages et les aider à en faire face, il a été procédé au lancement de plusieurs dispositifs à même de permettre aux familles, les démunies notamment, à joindre les deux bouts.
Les salaires ont connu également des hausses successives avec notamment une augmentation de +3,5 % en 2022 et +4,1 % en 2023. Une autre hausse devrait intervenir en 2024. La bonne nouvelle a été annoncé cette semaine par le cabinet de conseil aux entreprises WTW.
Inflation: “Pour 2024, les entreprises françaises prévoient une augmentation moyenne de 3,9 %”
Celui-ci prévoit en effet une revalorisation de 3.9%. « Pour 2024, les entreprises françaises prévoient une augmentation moyenne de 3,9 %, soit une baisse de 0,2 point de pourcentage par rapport à l’augmentation réelle accordée en 2023 (4,1 %) », prévoit e, effet le cabinet.
« Bien que les augmentations de salaire prévues pour l’année prochaine soient moins élevées que celles attribuées cette année, elles restent sensiblement supérieures à celles observées au cours des quinze dernières années », a indiqué le directeur de l’activité enquête de rémunération chez WTW en France Khalil Aït-Mouloud.
Ce dernier qui est intervenu sur le plateau de BFM TV lundi 31 juillet a fait remarqué que « cette année 2023 a connu la plus forte augmentation depuis 2008 ».
Inflation: “Ca reste des premières prévisions”
Pour le même intervenant “cela démontre que les entreprises s’efforcent de rester compétitives dans un marché de travail toujours très dynamique ». Selon toujours la même source, cette augmentation qui pourra aider les français à remonter la pente face à l’inflation soutenue, touchera plusieurs secteurs.
“Ca reste des premières prévisions, on reste quand même sur des niveaux d’augmentation partout dans le monde relativement inférieurs aux niveaux d’inflation”, a souligné l’invité de BFMTV.
