Macron a rendu hommage mercredi à la Grande Mosquée de Paris, construite il y a un siècle
À l’occasion de son 100e anniversaire, le président français, Emmanuel Macron, s’est rendu ce mercredi à la Grande mosquée de Paris. Sur sa page Facebook officiel, il n’a pas tari d’éloges sur les tirailleurs africains, dont les Algériens. Il a également cité Kaddour Benghabrit, l’ancien recteur de ce grand édifice de l’islam en France.
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La France reconnait la place des musulmans dans la société française
Le président français a affirmé, en ce sens, que la mosquée était le résultat «de la reconnaissance par la Troisième République de la place des musulmans dans notre société et de leur sacrifice» et qui «ont versé leur sang» lors de la première et deuxième guerre mondiale.
Évoquant les tirailleurs venus de plusieurs pays de l’Afrique, Macron a signalé «le parvis de la Grande Mosquée porte le nom d’Abdelkader Mesli, le plus jeune des imams de la Grande Mosquée qui entra en Résistance. De la déportation, triste prix de son héroïsme, il revint le corps brisé mais avec la volonté toujours aussi ardente de faire le bien.»
Et d’ajouter : «le recteur Kaddour Benghabrit, premier recteur de la Grande Mosquée de Paris, fit preuve du même engagement. Il reçut en 1947 la médaille de la Résistance française.»
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«À leur exemple et dans leur sillage, grâce à tous les esprits éclairés, la Grande Mosquée de Paris incarne l’harmonie des hommes et des religions quand ils acceptent que la foi des uns ne doit pas contraindre celle des autres, que la liberté de croire des uns ne doit pas rogner la liberté de ne pas croire des autres.», a-t-il, d’ailleurs, noté.
