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Arkab invite l’Allemagne à investir dans le gaz algérien

Le gaz  algérien-  Avec l’entrée en vigueur de la nouvelle loi sur la production pétrolière, l’Algérie souhaite que les investissements étrangers dans l’industrie pétrolière et gazière connaissent un nouvel élan, d’autant que le potentiel le gaz  algérien n’est pas encore entièrement exploité. C’est la raison pour laquelle le ministre de l’Energie et des mines, Mohamed Arkab, multiplie les appels à l’adresse des investisseurs en vue de saisir cette opportunité, dans un cadre de partenariat gagnant-gagnant.

Arkab invite l’Allemagne à investir dans le gaz algériens
Arkab invite l’Allemagne à investir dans le gaz algériens

Dans une interview accordée à l’hebdomadaire allemand d’investigation « Der Spiegel », M. Arkab a indiqué, à la question de savoir si l’Algérie est en mesure de fournir du gaz à l’Allemagne, qu’à l’instar de quelques autres pays européens, notamment l’Italie connue pour être un des partenaires historiques de l’Algérie dans le secteur des hydrocarbures, l’Allemagne pourrait très bien s’approvisionner en gaz algérien à condition de s’impliquer concrètement dans l’exploitation de nouveaux gisement.

Arkab invite l’Allemagne à investir dans le gaz algériens
Arkab invite l’Allemagne à investir dans le gaz algériens

le gaz algérien : Avantages et facilités

«Si l’Allemagne veut nous acheter du gaz, elle devrait ouvrir de nouveaux gisements avec nous. Comme cela a été le cas avec les Italiens et le Groupe ENI. Nous avons un programme ambitieux d’expansion de la production pétrolière et gazière d’ici 2026, d’un montant de 39 milliards de dollars. Le groupe Sonatrach prendra en charge la majeure partie de cette somme, mais nous recherchons des partenaires pour le reste », a souligné M. Arkab. Il ne manquera pas de rassurer les futurs investisseurs sur les avantages et les facilités qu’ils trouveront sur le terrain, en ce sens que le nouveau texte de loi sur les hydrocarbures, a-t-il fait savoir, a inclus « des normes internationales en matière de conclusion de contrats, la répartition de la production et les contrats à risque (…) avec un interlocuteur clair et des procédures simplifiées ». Rappelons que le ministre allemand de l’Economie, Robert Habeck avait indiqué, il y a quelques semaines, que son pays compte importer du gaz algérien, mais aussi qatari et américain, à partir de 2024, lorsque l’installation des stations de liquéfactions du gaz naturel sera achevée, marquant ainsi le début de l’indépendance du pays vis-à-vis du gaz russe.

Arkab invite l’Allemagne à investir dans le gaz algériens
Arkab invite l’Allemagne à investir dans le gaz algériens

Le gaz algérien.. mais aussi les EnR

S’agissant de la coopération algéro-allemande dans les énergies renouvelables (EnR), le premier responsable en charge du secteur a exprimé la volonté de l’Algérie de renforcer son partenariat avec l’Allemagne, leader incontesté dans ce domaine. « Nous voulons investir les revenus des ventes de gaz dans la transition énergétique, c’est notre priorité. Mais pour les dernières technologies, nous avons besoin de partenaires, de préférence l’Allemagne. Nous avons déjà la première installation photovoltaïque construite avec la participation allemande, dans le Sud de l’Algérie. Mais nous aimerions travailler avec L’Allemagne sur la production d’hydrogène Vert », a expliqué M. Arkab. En visite de travail la semaine dernière à Alger, adjointe allemande des Affaires étrangères, Katja Keul a annoncé, Katja Keul, a annoncé « la réalisation, à titre d’essai, d’un projet d’hydrogène en Algérie avec des compagnies allemandes ». Ce dernier, a-t-elle précisé, « sera suivi par un projet industriel pour la production de l’énergie à partir d’hydrogène vert ».

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Lyes. M

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