L’étau se resserre contre les squatteurs de logements en France. Une nouvelle disposition durcissant les peines contre eux vient d’être définitivement adoptée par le parlement. La mesure est violemment critiquée par la gauche et les associations de lutte contre le mal-logement.
Le squat de logement est un phénomène qui ne cesse de prendre de l’ampleur en France. Cet état de fait en dit long en fait de la situation de crise sociale qui secoue l’Hexagone. Elle en est la conséquence, estiment des spécialistes.
Les squatteurs de logement, indiquent t-on, agissent ainsi parce qu’ils n’ont pas trop le choix. Ils procèdent de la sorte pour épargner leurs familles les affres de la rue. Tout simplement, à cause du chômage galopant et des salaires insignifiants que certains touchent, plusieurs franges de la société ne peuvent pas se permettre un loyer digne et en bonne et due forme.
Logements en France: un nouveau dispositif contre les squatteurs
L’occupation illicite des appartement coûte cependant des pertes colossales pour les pouvoirs publics qui ont du utiliser la manière forte pour lutter contre les squatteurs de logements en France. Il a fallu l’intervention, à maintes reprises, des forces publiques pour déloger ces derniers.
Cela n’a cependant dissuadé les indus- occupants qui continuaient à imposer leur diktat. Pour leur couper l’herbes sous les pieds et combattre efficacement et avec la force de la loi ce fléau, les autorités françaises ont décidé de hausser le ton en adoptant une nouvelle réglementation.
Logements en France: Ce que propose la nouvelle Loi
Désormais, les squatteurs de logements en France encourent jusqu’à 3 ans de prison et 45.000 euros d’amende. Cette nouvelle lii a été définitivement entérinée mercredi 14 juin par le le Sénat emboitant ainsi le pas à l’Assemblée nationale qui l’avait voté en avril dernier.
Cette nouvelle Loi, propose l’accélération des procédures en cas de loyers impayés. Elle suggère également la suspension de délais aux contrevenants dont l’expulsion a été judiciairement ordonnée.
Logements en France: la gauche et des associations dénoncent
Cette nouvelle Loi qui a été adoptée par 248 voix contre 91, n’a pas été du goût de la gauche et des associations de lutte contre le mal- logement. Il s’agit d’une « véritable criminalisation de la pauvreté », estime le groupe CRCE à majorité communiste. Pour Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice du parti socialiste, cette mesure est « une offensive contre les locataires et contre les plus démunis ».
L’association Droit au logement (Dal) est allée plus loin dans sa dénonciation en appelant à un rassemblement sous slogan « Se loger n’est pas un crime c’est un droit! ».