Le ministre de l’Intérieur s’est encore exprimé sur le projet de loi sur l’immigration. Dans une intervention sur Franceinfo ce mardi 3 octobre, Gérald Darmanin a affiché une confiance totale quand à l’adoption prochain de cette réforme.
La loi sur l’immigration fait toujours débats en France. Annoncé il y a quelques mois déjà par le gouvernement de la République française, le projet peine cependant à être adopté tant il ne fait pas l’unanimité au sein de la classe politique du pays. Ceux sont surtout Les Républicains (LR) qui s’y opposent.
Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, reste cependant toujours confiant. Le projet passera, a t-il en effet affirmé ce mardi 3 octobre.
Loi sur l’immigration: « nous ferons adopter ce texte, je n’ai pas de doute »
« Il faut respecter les oppositions. Le 8 novembre nous serons au Sénat et j’aurai l’occasion de la défendre et de trouver les compromis. Je pense que la discussion, l’échange, le respect, permet de trouver des compromis politiques. Les LR auront envie de ne pas singer les positions du Rassemblement national », a déclaré en effet Darmanin.
Et d’ajouter « d’abord nous faisons voter ce texte au Sénat, comme il y a une majorité de droite et du centre, il est certain que leurs amis à l’Assemblée nationale les suivront. Mon bureau est ouvert et nous ferons adopter ce texte, je n’ai pas de doute. »
Loi sur l’immigration: « notre défi n’est pas Français mais européen »
Le ministre a fait savoir par ailleurs que « la France est passée du 2e pays qui a le plus de demandes d’asile au 4e parce qu’on essaie de faire un travail de réponse plus rapide aux demandeurs d’asile. Aujourd’hui en six mois on a une réponse en France ».
Pour Gérald Darmanin « notre défi n’est pas Français mais européen. La question c’est : comment on accueille les demandeurs d’asile aux frontières de l’Europe, en Italie, en Grèce, où les capacités d’asile sont saturées. »
Darmanin plaide pour l’adoption du pacte migratoire européen
Evoquant le pacte migratoire européen, le ministre de l’Intérieur affirme avoir « demandé à l’Italie et à la Grèce d’anticiper cet accord et de pouvoir faire les demandes d’asile le plus rapidement possible à la frontière ».
Selon lui « il faut que cet accord soit voté par le Parlement européen, j’espère que ce sera la cas dans prochaines semaines ».