Marché automobile en Algérie – Grand soulagement pour les Algériens, après l’annonce de lever de l’interdiction d’importation des véhicules neufs et d’occasion de moins de trois (3) ans, décidée par le Président de la République Abdelmadjid Tebboune. La marque Italienne FIAT est la première à débarquer sur le marché Algérien d’automobile. Mais ces voitures vendues font déjà l’objet de spéculation.
Les revendeurs Algériens, sont toujours à l’affût du gain facile, ils ont profité de la rareté des voitures neuves sur le marché Algérien. Ils achètent donc chez les concessionnaires de la marque Italienne Fiat, les modèles qui sont proposés sur la marché et les revendre au niveau des marchés automobiles ou sur les différents sites internet locaux avec des plus-values de près de 400.000 dinars Algériens (DZD).
Marché automobile en Algérie : des mauvais souvenirs refont surface
Des mauvais souvenirs refont donc surface en Algérie. Tout le monde se souvient de la spéculation excessive qu’avait connue le marché Algérien d’automobile durant les années 2015 jusqu’en 2018, sans que personne ne puisse y mettre un terme. Ni les concessionnaires Algériens ni les pouvoirs publics n’ont pu arrêter ou limiter ces pratiques qui ne font que pénaliser le consommateur algérien.
Afin de faire face à cette spéculation sur les prix des voitures neuves importées en Algérie, notamment celle de la marque Italienne FIAT, qui sont les premières à faire leurs entrées sur le marché Algérien, les autorités Algériennes ont décidé d’agir.
En effe, les pouvoirs publics envisagent de mettre en place des sanctions administratives strictes, a annoncé le Directeur général des libertés publiques et des affaires juridiques du ministère de l’intérieur, Monsieur, Mahdi Amirouche.
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Coup de théâtre, concernant le marché automobile algérien. Le gouvernement Algérien envisage de mettre en place des sanctions administratives strictes pour les individus qui spéculent sur les prix à l’achat et à la vente de véhicules neufs importés en Algérie.
Le Directeur général des libertés publiques et des affaires juridiques du ministère de l’intérieur, Monsieur, Mahdi Amirouche a déclaré lors de son passage sur la chaine de télévision publique algérienne, que le ministère de l’intérieur Algérien travaillait en collaboration avec les ministres des secteurs concernés, et ce, afin de ratifier les transactions commerciales. Une initiative qui a pour but de limiter la spéculation sur les prix des voitures neuves et garantir des transactions fiables.
Il a rappelé que le plafonnement de ces prix au niveau des concessionnaires a fait déjà l’objet de négociations pour qu’ils puissent être en adéquation avec le pouvoir d’achat du citoyen modeste Algérien. Cependant, certains individus (les revendeurs) ont saisi cette occasion pour obliger les gens à acquérir des véhicules avec des marges supérieurs à ceux des concessionnaires, a-t-il rajouté.
Monsieur, Mahdi Amirouche a également appelé les consommateurs algériens à ne pas suivre cette tendance spéculative, assurant que des efforts de l’Etat Algérien sont en cours, et ce, afin d’augmenter l’offre de voitures neuves sur le marché, et ainsi stabiliser les prix.
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