Le marché automobile en Algérie connait une chute des prix des voitures d’occasion, et pour cause la levée de l’interdiction d’importation des voitures moins de trois (3) ans et des voitures neuves. L’opération d’importation des voitures est lancer depuis quelques jours, enfin, les signes de la fin de la crise dans le secteur automobile qui a duré depuis l’année 2017 se dessinent.

Lire aussi: Le prix de la FIAT 500 : tout ce qu’il faut savoir sur cette voiture de charme
Automobile: les prix chutent sur le marché algérien
Marché automobile : le marché des voitures d’occasion stagne
Le marché des voitures d’occasion, enregistre une stagnation, en attendant la commercialisation de premières voitures importées et la mise sur le marché des véhicules fabriqués localement, notamment ce qui concerne l’usine de la marque Italienne FIAT installé à Oran.
Depuis l’annonce du lever d’interdictions d’importation des véhicules neufs et de moins de trois (3) ans, l’achat et la vente de véhicules d’occasion sur le marché se stagnent. Tout le monde s’attend, en effet, à une baisse des prix des véhicules d’occasion (deuxième main) et espère des prix qui seront abordables pour les véhicules importés, et des voitures fabriquées localement.
Il faut rappeler qu’après le gel des agréments d’importation des véhicules neufs en Algérie et l’interdiction d’importation des voitures d’occasion (moins de trois ans), les prix de l’occasion dans le marché ont connu des hausses vertigineuses. Des voitures, avec une centaine de milliers de kilomètres au compteur, sont vendues à des prix de sortie d’usine. Une excessivité qui aura duré plusieurs années, avant que le marché de l’occasion stagne ces derniers jours.

Lire aussi: Importation de voitures de moins de 3 ans : bonne nouvelle, une interdiction vient d’être levée
Marché automobile : les prix d’occasion baissent mais sans pour autant trouver preneurs
Selon des investigations menées dans les différents marchés de voitures d’occasion à travers le pays, les prix des voitures d’occasion connaissent une baisse même une chute considérable. Les vendeurs baissent de 200.000 dinars à 500.000 dinars le prix de vente de leurs voitures, mais sans pour autant trouver preneurs.
Les acheteurs, de leur côté, préfèrent patienter encore un peu plus et attendre la commercialisation et le dévoilement des prix des voitures importés, il se contente donc de prendre la température du marché, ils prennent connaissance des véhicules exposés, ils demandent les prix, mais ils hésitent à s’engager.
C’est également la même situation sur les différents sites des petites annonces, comme Oued Kniss, qui a enregistré en quelques heures plus de 10 000 nouvelles annonces de vente de véhicules, déposées. Le temps presse donc pour les propriétaires de véhicules d’occasion, qui craignent que la valeur de leur véhicule s’effondre avec le début de commercialisations des voitures importées.
Cette situation annonce un nouveau tournant pour le marché Algérien d’automobile. Alors que l’acquisition d’un véhicule, d’occasion ou neuf, constitue depuis longtemps un rêve pour la classe moyenne des citoyens algériens, l’espoir demeure toujours intact pour que la voiture devienne un moyen de transport qui sera accessible à de larges parties de la société.

Lire aussi: Permis de conduire en 2023 : une bonne astuce pour récupérer vos points perdus rapidement et gratuitement
Marché automobile : le président de l’APOCE a affirmé la baisse des prix des voitures sur le marché
Mustapha Zebdi, président de l’organisation de protection du consommateur (APOCE), dit que les prix des voitures dans le marché Algérien chutent et chuteront surement, notamment avec l’arrivée du premier contingent des véhicules importés et qu’il suit le marché automobile avec la loupe.
Mustapha Zebdi (président de l’APOCE) a fait savoir que son organisation encouragerait les importateurs à faire entrer en Algérie des véhicules de catégorie (A) qui seront à la portée de la classe moyenne des citoyens. Il estime également que d’autres marques étrangères devraient elles aussi obtenir des licences dans les prochains jours, dont les prix de leurs commercialisations seront selon lui inférieurs à ceux que l’on évoque actuellement.