La non- revalorisation de la retraite touche plusieurs personnes en France. L’une d’elle, Vincent, ancien artisan du bâtiment, un exemple édifiant de cette situation , raconte son histoire. Une histoire qui ne peut qu’intrepeller les pouvoirs publics appelés à trouver une solution au calvaire que subissent ces retraités.
La loi et pourtant claire sur le sujet. Norbert Gautron, président de Galea, a affirmé aux Echos investir que les rentes de contrats de retraite supplémentaire (articles 39 et 83) sont revalorisées chaque année. Cela, dit-il, « en fonction des résultats des contrats, déduction faite des frais contractuels ».
La réglementation ne s’applique donc pas pour tout le monde? Vincent, ancien artisan du bâtiment n’a en tous cas pas été touché par ces revalorisations annuelles.
Retraite: Vincent, Ancien artisan du bâtiment raconte
« Ancien artisan du bâtiment, j’ai souscrit auprès d’une banque, pendant mon activité, deux contrats d’épargne retraite. Le premier, un contrat de type Article 83, à titre individuel, et le second, un contrat type Article 39, à titre collectif. Tous deux ont été souscrits avec un taux technique de 1% », a indiqué ce dernier qui s’est confié à la source médiatique.
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« Depuis 2016,poursuit-il, date de mon entrée en retraite, je perçois donc ces deux rentes. Mais depuis cette date, celles-ci n’ont fait l’objet d’aucune revalorisation ». Vincent sait que « ces rentes doivent être revalorisées en fonction du résultat technique, de la participation aux bénéfices, et du taux technique choisi. Ainsi, plus le taux technique et élevé, plus la rente sera revalorisée les premières années ».
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Retraite: « je n’arrive à obtenir aucune explication et information sur cette situation »
L’ancien artisan du bâtiment souligne que « le contrôle de ces revalorisations m’est d’autant plus impossible que la banque ne fournit qu’une fois par an le montant imposable (prélèvements sociaux et prélèvement à la source). Depuis le début de l’année, malgré mes divers courriers et entretiens téléphoniques, je n’arrive à obtenir aucune explication et information sur cette situation ».
Ce retraité souligne que « par un courrier du 5 juin la Banque de France me confirme l’obligation du traitement des réclamations ».