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Suisse: risque de contamination

En Suisse les lacs et les rivières sont aussi contaminés qu’en Amérique. Une étude a prouvé que le fait de consommer un poisson d’eau douce, est-ce qui vaut à boire de l’eau contaminée pendant un mois.

Manger un poisson d’eau douce revient à boire de l’eau contaminée pendant un mois

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Manger un poisson d’eau douce revient à boire de l’eau contaminée pendant un mois

Une étude publiée dans Environmental Research a démontré que le taux de contamination était de 9,5 microgrammes par kilo.  Sur l’ensemble des échantillons contaminés, un des contaminants les plus courants et les plus nocifs parmi les milliers qui constituent les PFAS, trois quarts étaient des PFOS.

Le fait de manger un poisson deau douce revient à boire de l’eau contaminée à hauteur de 48 parties de PFOS par milliard de milliards et ce durant un mois. Selon l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA), dans sa nouvelle recommandation, l’eau est considérée comme saine à boire si elle ne contient pas plus de 0,2 partie de PFOS par milliard de milliards.

Les poissons d’eau douce péchés dans la nature contiennent 278 fois de PFAS que les poissons d’élevage vendus dans le commerce. David  Andrews, scientifique de l’ONG Environment Working Group, qui a mené l’étude, et grandi en péchant et en mangeant du poisson sauvage, a avoué à l’AFP qu’il ne peut plus regarder un poisson sans qu’il pense à sa contamination aux PFAS.

La Suisse aussi concernée

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Les autorités suisses ont identifié, l’automne dernier, cinq sites très contaminés en  Valais. La raison de la provenance des PFAS était due aux mousses anti-incendie utilisées dans les sites industriels. Selon une explication faite par Yves Degoumois, chef de la section sites pollués, sols et eaux souterraines au service valaisan de l’environnement, ces substances sont très mobiles et très persistantes.

Il a aussi ajouté dans La Matinale que ces polluants sont très fortement mobiles, ils sont lessivés par les eaux qui s’infiltrent dans le sous-sol et sont emportées dans la nappe. Il précise que ces substances sont retrouvées dans les autres surfaces, elles sont aussi retrouvées dans les poissons avec un facteur d’accumulation qui est très fort, ce qui fait des concentrations beaucoup plus élevées dans les poissons que dans les eaux.

Même si les piscicultures ont un taux moins élevé que dans les lacs et les rivières, la trace de ce polluant, via l’eau de pluie, y est.

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Présents dans les objets du quotidien

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Présents dans les objets du quotidien

Les perfluorés(PFC) et polyfluoroalkylés (PFAS) sont une famille de composés chimiques de synthèse regroupant plus de 4700 molécules soupçonnées pour certains d’avoir un impact néfaste sur la santé, elles doivent leur surnom à leur cycle de vie très long. Elles sont dotées de propriétés antiadhésives, imperméables et résistantes à la chaleur. En plus, elles sont présentes dans plusieurs domaines industriels et dans les objets de la vie quotidienne : produits en téflon, emballages alimentaires, certains textiles, etc.

Ces PFAS s’accumulent dans l’air, le sol, les eaux des lacs et rivières, la nourriture et jusqu’au corps humain.

Ces substances nuisent à la santé en provoquant un taux de cholestérol élevé, un système immunitaire réduit et plusieurs sortes de Cancers.

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Ahcen Hcn
Ahcen Hcn
Par Ahcen Hacn journaliste tabloïd et conférencier depuis plusieurs années pour diverses publications. Il possède une expérience significative dans les visas et Il rédige des articles sur des sujets liés au tourisme, voyages et à l'immigration
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