Titre de séjour – les chiffres récents publiés par l’Eurostat (Office européen de statistique), mettent la lumière sur une forte croissance des ordres d’expulsion concernant les immigrants qui sont en situation irrégulière en Europe, avec des nombres marquants pour l’année dernière (2022).
En effet l’office de l’Union Européenne a demandé aux personnes concernées par ces décisions d’expulsion de quitter le territoire de l’UE, sinon ils seraient considérés comme résidents illégaux.
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Titre de séjour : les migrants Algériens les plus concernés par les expulsions
D’après les statistiques qui sont annoncées le 5 mai dernier (2023), 422 400 personnes, soit une augmentation de 23 %, ont été sommés de quitter l’espace de l’Union Européenne l’année dernière (2022), contre 342 100 individus en 2021. Les migrants clandestins de nationalité Algérienne sont les plus concernés par la décision de l’Union Européenne (UE), bien que leur nombre n’ait pas été précisé.
Selon l’Office européen de statistique (Eurostat), la France vient en tête du classement en termes d’ordre d’expulsion, avec 135 650 individus, suivie de la Croatie avec environ 40 525 individus, puis de la Grèce avec 33 500 individus, les concernés sont majoritairement originaires d’Algérie, du Maroc et du Pakistan.
Les données publiées par l’office indiquent que près de 96 795 individus ont été renvoyées durant l’année dernière (2022), soit vers un pays européen, soit hors de l’Union européenne. En outre, environ un million d’individus ont étaient recensés sans titre de séjour en 2022, soit une hausse qui est de 59 % par rapport à l’année 2021.
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Titre de séjour : l’immigration au centre des tensions entre la France et l’Italie
Les relations diplomatiques entre les deux pays à savoir la France et l’Italie ont été mises à rude épreuve et ce en raison de la politique exercée qui est plus sévère envers les immigrants illégaux. Les tensions ont mené à l’annulation d’une visite en France d’Antonio Tajani, ministre italien des Affaires étrangères. La question de l’immigration clandestine est au centre de ces tensions.
Le ministre Français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a en effet critiqué la Première ministre italienne, Giorgia Meloni, pour ce qu’il considère comme une mauvaise gestion du dossier de l’immigration clandestine. L’Italie a réclamé des excuses du ministre Français de l’Intérieur, Gérald Darmanin en réponse à ses commentaires.
Les propos tenus par le président du Rassemblement national (RN), Jordan Bardella, sur la situation à la frontière Franco-Italienne ont déclenché la réaction de Ministre Français Gérald Darmanin, qui a déclaré dans l’émission «Les Grandes Gueules » que la Première ministre italienne, Giorgia Meloni, ainsi que son gouvernement d’extrême droite ne sont pas dans la capacité de résoudre les problèmes migratoires pour lesquels ils ont été élus.
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