L’espace Schengen comprend les territoires de 27 États européens — 23 États membres de l’Union européenne et 4 États associés membres de l’AELE —, et le territoire de Gibraltar qui ont mis en œuvre l’accord de Schengen et la convention de Schengen, signés à Schengen en 1985 et 1990.
Les citoyens des pays de la zone Schengen chérissent le droit de migrer à l’échelle internationale, sans aucune limitation, la base de la libre circulation, l’un des droits fondamentaux de l’homme.
Espace Schengen : la Suisse fait partie de l’espace Schengen depuis le 12 décembre 2008.
L’accord d’association à Schengen fixe, pour les Etats signataires, les modalités du séjour de courte durée, soit tout séjour dont la durée maximale est de 90 jours sur toute période de 180 jours, et tend notamment à faciliter la circulation des touristes, des visiteurs et des personnes en voyage d’affaires.
Les accords de Schengen, signée en 1985 et mise en application dix ans plus tard, autorisent la libre circulation des personnes et harmonisent les contrôles des voyageurs au sein de l’espace. Contrairement à une idée assez répandue, tous les pays de l’Union européenne ne sont pas membres de cette zone et tous les États Schengen ne font pas partie de l’UE. C’est le cas de l’Islande, la Norvège, le Liechtenstein et donc de la Suisse, qui ne sont pas des pays membres de l’UE mais qui sont bien des États Schengen.
Depuis le 12 décembre 2008, la Suisse, membre depuis 1960 de l’AELE (Association européenne de libre-échange), fait donc partie de l’espace Schengen.
À savoir : » L’accord d’association à Schengen n’a pas de répercussions sur les activités des douanes suisses. En effet, la Suisse n’étant pas membre de l’Union douanière de l’Union européenne (UE), les contrôles douaniers (contrôles de marchandises) aux frontières suisses (frontières extérieures et intérieures) subsistent. »
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Espace Schengen : la suisse une forte immigration
La Suisse devrait franchir la barre des neuf millions d’habitants en 2023, affirme la SonntagsZeitung. Depuis l’introduction de la libre circulation des personnes avec l’Union européenne (UE), la population suisse a augmenté deux fois plus vite que celle de la France ou du Royaume-Uni et même vingt fois plus rapidement que celle de l’Allemagne, grâce à une forte immigration. Interrogé dans le journal, l’historien de l’économie Tobias Straumann affirme que l’immigration est un jeu à somme nulle pour la Suisse: «Nous avons, certes, le plein-emploi, une économie stable et une croissance, mais la prospérité par habitant n’augmente que lentement et ne profite de loin pas à tout le monde».
En 2021, la population résidante permanente de 15 ans ou plus se compose de 39% de personnes issues de la migration (2’890’000 individus). Plus d’un tiers de cette population (1’090’000 personnes) a la nationalité suisse.
Espace Schengen : l’emploi en 2023 s’annonce plutôt positif en Suisse
La Suisse est l’un des pays qui détient un des taux de chômage les plus bas d’Europe. Le marché de l’emploi est stable. Les employeurs suisses recherchent du personnel qualifié aux compétences variées, ils n’hésitent pas à recruter de la main-d’œuvre étrangère.
L’année 2023 ne s’annonce pas mauvaise pour les travailleurs suisses en matière d’emploi, révèle une enquête de la SonntagsZeitung menée auprès des 90 plus grands employeurs de Suisse. 34 d’entre eux veulent augmenter le nombre de leurs postes de travail, alors que seuls quatre vont en supprimer. Les autres entreprises tablent sur une stabilité du nombre de places de travail. Swiss, qui annonce environ 1500 nouvelles embauches pour la nouvelle année, est le plus optimiste des groupes sondés. La marque genevoise de montres de luxe Rolex va également connaître une nette augmentation de ses effectifs. En revanche, trois des plus gros employeurs du pays, Crédit Suisse, UBS et Novartis, entendent supprimer des postes.
Espace Schengen : chômage en suisse au plus bas fin novembre
Le taux de chômage en Suisse est resté en août à un niveau historiquement bas, à 2,0%, pour le troisième mois d’affilée. Le nombre d’inscrits auprès des offices régionaux de placement (ORP) a légèrement reculé à 91 372 personnes, soit 102 sans-emploi de moins.
Apuré des variations saisonnières (CVS), le taux a reculé de 0,1 point à 2,1%, indique le Secrétariat d’Etat à l’économie (Seco) dans son point de situation mensuel. Sur un an, le taux de chômage CVS est resté stable, contrairement à son pendant non-désaisonnalisé (-0,7 point). Les chiffres publiés par le Seco sont conformes aux prévisions moyennes des économistes interrogés par AWP. Ces spécialistes s’attendaient néanmoins en majorité à voir le taux de chômage CVS faire du surplace à 2,2%.
Le Seco fournit également les chiffres pour les réductions de l’horaire de travail au mois de juin. Le chômage partiel a touché 2893 personnes (-48% sur un mois) et 308 entreprises (-32%). Le nombre d’heures de travail perdues a fondu de 45% à 167 978.
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Selon les données provisoires fournies par les caisses de chômage, 4357 personnes ont épuisé leurs droits aux prestations de l’assurance-chômage dans le courant en juin, précise le Seco dans son communiqué.