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Un vol d’Air France rate son atterrissage : « j’ai envoyé des messages d’adieu à mes proches »

Un vol d’Air France rate son atterrissage à Nice, il était censé atterrir à l’aéroport de Nice à 14 heures 30, les vents de la tempête Larisa perturbent l’arrivée de l’avion. Le pilote tente une première fois d’atterrir, puis une deuxième fois. Une panique totale se répand à bord.

Après avoir échoué son atterrissage à Nice à cause de la tempête Larisa, le vol d’Air France est parti à l’aéroport de Montpellier, vendredi. Des passagers à bord de ce vol ne sont pas près d’oublier leurs trajets, ils décrivent des scènes de panique et blâment Air France. Certains témoins décrivent une situation chaotique et une mauvaise gestion dans une situation de crise.

Air France
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Un vol d’Air France rate son atterrissage : vomissements, cris et évanouissements

« Le pilote de l’avion d’Air France a voulu forcer l’atterrissage », témoigne Naomie Barlier, une jeune de 23 ans, qui dit avoir la phobie de l’avion, et elle est obligée de prendre l’avion chaque quinze jours pour son travail.

« Ça a duré plus d’une demi-heure, c’était sans fin, j’avais l’impression que mon cœur allait lâcher. Le pilote a tenté une première tentative d’atterrissage, puis une deuxième, avec des vents très violents. »

« Ça a paniqué les voyageurs, les enfants hurlaient. Il y a eu des vomissements, des passagers se sont évanouis. J’étais sûre de mourir. J’ai d’ailleurs envoyer des messages d’adieu à mes proches. Le pilote a annoncé qu’il va tenter un troisième atterrissage, avec une voix tremblante. Les passagers ont crié, il a décidé donc de partir pour Montpellier. »

Un vol d’Air France rate son atterrissage
Un vol d’Air France rate son atterrissage

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Un vol d’Air France rate son atterrissage : « Occupée à soigner mes voisins »

Claire, 54 ans, fait partie des passagers, elle est ancienne hôtesse de l’air, relativise un peu plus. « Je ne sais pas si ce sont quelques individus qui ont déclenché un mouvement de panique, mais c’était la panique totale à bord de l’avion. »

« Moi, je n’ai pas eu peur du tout, poursuit Claire, ancienne hôtesse de l’air. J’ai tellement habitué à ces situations. Et il faut dire que j’étais occupée à soigner tous mes voisins. Mais j’ai connu déjà beaucoup d’atterrissages plus compliqués, et dans ce cas-là, le pilote a mal géré la situation. »

Un vol d’Air France rate son atterrissage : un bus de 55 places pour 178 passagers

Mais les deux témoins sont d’accord pour blâmer la compagnie aérienne Française Air France pour la suite de la gestion de crise. Après son atterrissage à l’aéroport de Montpellier, les voyageurs ont dû rester à bord de l’avion, le temps que les pompiers interviennent auprès de ceux qui ont été victimes de malaises.

Une fois sortis, ils apprennent qu’à cause du mouvement de grève, la compagnie aérienne n’a pu proposer qu’un bus de 55 places pour rentrer à la ville de Nice, alors que le vol comprenait près de 200 passagers. « Ils nous ont dit que c’était les premiers arrivés, les premiers servis. Puis de nous débrouiller. Ils s’y sont pris comme des manches. »

Pas de train ni de bus, les deux passagères Claire et Naomie prennent un taxi à 700 euros. Elles espèrent être remboursées.

L’aéroport de Montpellier
L’aéroport de Montpellier

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Un vol d’Air France rate son atterrissage : une procédure normale pour Air France

Panique à bord de l’avion? Pourtant, la compagnie aérienne Française assure que la manœuvre était tout à fait normale. C’est ce que développe le porte-parole des opérations aériennes d’Air France, Philipe Lacroute. « Une remise de gaz, quand l’appareil ne peut pas se poser et repart vers le ciel, c’est une procédure tout à fait normale, dans certaines conditions météo et globalement quand on estime qu’il ne faut pas mettre en risque la vie des voyageurs ».

« D’un seul coup, les réacteurs de l’appareil repartent, on passe donc d’une situation de descente, à une remontée avec une poussée maximale de réacteurs. C’est un changement d’état auquel ne sont pas forcément habitués les passagers. Je comprends que les voyageurs aient pu être inquiets, parce qu’ils ne savent pas ce qu’il se passe et n’ont pas les mêmes informations que les membres d’équipage. Mais je vous dis que c’est une procédure normale. »

Philippe Lacroute ajoute qu’il est tout à fait logique que le pilote ait tenté à plusieurs fois un atterrissage « Si à l’instant T, le vent ne permet pas de faire un atterrissage, il n’est pas dit que dans cinq (5) minutes après, ce soit toujours le cas. Ce qui compte, c’est le vent à l’instant T. C’est pour ça que des avions se sont posé avant cet incident et après. »

Si toutes les tentatives d’atterrissage n’aboutissent pas, dans ce cas il y a une réflexion avec l’équipage, la tour de contrôle et en fonction du carburant à bord de l’avion. On garde toujours des mesures pour la dérouter. C’est ce qui s’est passé avec ce vol ».

Quant à la réception des voyageurs à l’aéroport de Montpellier, la compagnie Française Air assure dans un premier temps que les 178 passagers ont été rapatriés : un bus de 55 places. Puis des vans. Ce n’est pourtant pas ce que nous disent les deux témoins, qui assurent avoir été livrés à eux-mêmes et ont dû rentrer à Nice par leurs propres moyens. La compagnie aérienne Française assure qu’ils seront remboursés.

Mohammed Muhammed
Mohammed Muhammed
Par Mohammed Loul Rédacteur web expérimenté, il rédige notamment des articles sur l'actualité des aides et les primes en France
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