Pour aider les Français à joindre les deux bouts, le gouvernement a initié plusieurs mesures d’aides sociales. Celles-ci seront-elles réduites à l’avenir? Gabriel Attal, qui s’est exprimé mardi sur le budget à présenter au Parlement dans les prochains mois, a évoqué « un effort global » qui sera « demandé à tous les Français ».
La France fait face depuis quelques mois à une inflation galopante et une cherté de vie qui ne cesse de grimper. Parallèlement la dette publique gagne également du terrain. Selon les derniers chiffres de l’Insee communiqués fin juin, elle a dépassé le seuil des 3000 milliards d’euros au premier trimestre 2023.
L’urgence pour le gouvernement françaisc’est de la réduire désormais, a indiqué le ministre chargé des Comptes publics, Gabriel Attal qui s’est confié mardi 11 juin au Figaro. « Le désendettement est une urgence nationale », a t-il en effet déclaré.
« Nous assumons de préférer un désendettement volontariste, mais progressif, à une austérité qui aurait des conséquences néfastes sur l’activité économique », a t-il expliqué.
Le gouvernement va t-il opter pour la suppression des aides sociales dans lesquelles beaucoup de ménage ont trouvé leur comptes pour s’en sortir un tant soit peu? « Ce serait mentir que de dire qu’il n’y aura pas un effort global demandé à tous les Français pour réduire la dette », s’est contenté de dire Gabriel Attal.
Le ministre a souligné que le gouvernement prévoit de « faire des économies » et a évoqué par ailleurs « les contrats aidés que nous réduirons à nouveau largement ».
Gabriel Attal a indiqué que « sur le budget de la Sécurité sociale, j’assume de dire qu’il faut prendre des mesures pour stopper la progression du nombre d’arrêts-maladies ». Affirmant vouloir « responsabiliser (…) du côté des entreprises et des usagers ».
Impôts: Gabriel Attal annonce une bonne nouvelle
Outre les aides sociales, le ministre a parlé des imports en France. Et sur le sujet, celui-ci a annoncé plutôt une bonne nouvelle en annonçant « qu’en 2027, les Français et les entreprises [en] paieront moins qu’en 2022″.
« Le sujet réside simplement dans le rythme des baisses d’impôts et ce rythme dépendra de la conjoncture économique, de notre trajectoire de désendettement et des besoins des entreprises et des ménages », a expliqué le ministre délégué chargé des Comptes publics.