Depuis la reprise du trafic aérien, plusieurs incidents sont survenus à bord des avions de la compagnie aérienne française, Air France. Le dernier en date remonte au vendredi 2 septembre.
Après l’incident du vol d’Air France Genève – Paris en juin dernier, où deux pilotes en sont venus aux mains dans le cockpit en plein vol, les passagers d’un vol interne en France, la compagnie fait encore parler d’elle.
Sur un vol effectué dans la matinée du vendredi 2 septembre entre l’aéroport de Clermont-Ferrand et Paris, l’équipage a été contraint de rebrousser chemin avant même d’atteindre sa destination. La raison ? Une suspicion anormale de fumée en cabine a été constatée en plein vol, rapporte TF1.
Incident dans un avion Air France
Une heure après son décollage vers la capitale française, l’appareil qui transportait 64 passagers et quatre personnels navigants à bord a été dérouté vers l’aéroport de Clermont-Ferrand Auvergne d’où il avait décollé.
Une passagère à bord de ce vol Air France, citée par la même source, a raconté ce qui s’est passé. « Peu de temps après le décollage, une odeur âcre s’est répandue dans l’avion, comme une odeur d’huile brûlée », a indiqué la voyageuse.
L’odeur a été tellement forte que « mes yeux ont commencé à piquer ». Aussitôt, les passagers ont vu l’hôtesse de l’air faisant irruption dans le couloir avec « un scaphandre gonflable argenté sur la tête ». Cette dernière les a informés qu’une procédure d’urgence était en cours.
L’hôtesse a immédiatement demandé aux passagers de ne pas paniquer, de se couvrir le visage avec un mouchoir et de baissé la tête. Le pilote de ligne les a également informés de l’atterrissage d’urgence qu’il a entamé vers l’aéroport de départ.
Passagère Air France : j’ai cru que « nous allions exploser »
Les passagers ont donc commencé à paniquer. « L’avion a tourné au-dessus de la campagne pendant près de 15 minutes », a encore témoigné la passagère interrogée par TF1. À peine un quart d’heure après le décollage, elle se demandait pourquoi l’avion ne s’est pas posé aussitôt.
« Nous venions juste de décoller, et le trafic de l’aéroport de Clermont-Ferrand étant très faible, je ne comprenais pas ce qui nous empêchait de nous poser tout de suite ». C’est ce qui l’a laissé supposer que l’avion n’avait pas l’autorisation de se poser, « car nous allions exploser et qu’il était préférable d’exploser en vol plutôt que sur la ville ou à l’aéroport ».
Fort heureusement, plus de peur que de mal ; l’avion s’est posé sans incident et tous les passagers pris en charge par les sapeurs-pompiers et une équipe médicale SMUR. Aucun passager n’a été admis à l’hôpital, selon un communiqué d’Air France, cité par la même source.