dimanche, septembre 22, 2024
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Airbnb: Des maires crient « basta » en Italie

Tirs groupés contre les locations de courte durée type Airbnb en Italie. Des maires et des professionnels du secteur montent en effet au créneau pour exiger la régulation de ce phénomène qui ne cesse de prendre de l’ampleur dans le pays. Des villes à l’image de Florence menacent de l’interdire à l’avenir. 

L’Italie fait face à une arrivée massive de touristes. C’est surtout le cas pour la ville de Florence, une destination touristique par excellence. Cette situation devait être applaudie dans la mesure où elle ne peut que être bénéfique pour le secteur du tourisme dans le pays et plus particulièrement pour cette ville.

Ce n’est décidément pas le cas. Cette situation a faussé le marché de l’immobilier et a aggravé la crise de logement. Pour le maire de Florence, il faudra réguler la location de courte durée type Airbnb.

Airbnb: des maires montent au créneau…

« Se loger est devenue la première urgence économique et sociale de notre pays. L’explosion du tourisme de masse a fortement aggravé cette situation, faussant de manière préoccupante le marché immobilier et particulièrement celui de la location », a expliqué le maire de cet élu.

L’appel du maire de Florence contre la location Airbnb a fait tâche de huile. Plusieurs autres maires portent désormais cette réclamation.  Dénonçant une concurrence déloyale, même des professionnels du secteur du tourisme, appelle le gouvernement italien à intervenir contre les locations Airbnb.

…Des professionnels du tourisme aussi

« Aujourd’hui, à Rome, il y a plus de 25 000 établissements d’hébergement, soit l’équivalent de 10 000 hôtels. Pour ouvrir une entreprise hôtelière, il faut demander un nombre infini de permis… mais quand il s’agit d’ouvrir ce qui équivaudrait à 10 000 hôtels, c’est une autre histoire car tous ces permis ne sont pas nécessaires », a expliqué le directeur général de Federalberghi, une association professionnelle qui représente les intérêts des entreprises hôtelières en Italie.

Pour ce dernier « gagner plus de pouvoir », imposerait « plus de contrôles et plus de sanctions, mais des sanctions efficaces »

Airbnb se défend

Un projet de Loi serait sur la table du gouvernement pour prendre en charge cette doléance, rapportent des sources médiatiques. Il sera surtout question d’imposer un séjour minimum de deux nuits pour les locataires, souligne t-on.

Face à cette montée, Airbnb se défend et souhaite « des règles nationales claires et simples« , a t-il indiqué dans un communiqué. « Nous craignons que les propositions concernant les séjours d’une nuit ne violent les lois européennes et nationales, et nous sommes impatients de travailler avec le gouvernement pour discuter d’autres moyens d’avancer », a t-il ajouté. 

Islam M.
Islam M.http://www.djalia-dz.com/fr
Il rédige des articles sur des sujets liés au tourisme et à l'immigration, et conférencier depuis plusieurs années pour diverses publications.
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