Airbnb est acculé en France et un partout en Europe. Pointée du doigt suite à la crise du logement dans de différents pays, la plate-forme de location de meublés touristiques fait face en effet à des tirs groupés de la part des acteurs économiques et politiques. Dans l’Hexagone on veut désormais la restreindre à plafonner le nombre de nuitées par an.
Airbnb est devenue une affaire d’Etat dans plusieurs pays du vieux continent. La plate-forme est accusée d’être derrière la crise de logements qui ne cesse de prendre de l’ampleur dans de différents pays. En France, elle est dans le collimateurs de plusieurs maires.
Cette semaine ce sont des députés qui se sont mêlés. Il s’agit notamment de Stéphane Mazars (Renaissance) et Stéphane Peu (PCF) qui veulent instaurer un plafond pour le nombre de nuitées autorisée pour Airbnb, comme l’ont déjà fait Londres et Amsterdam où la restriction est effective. Une proposition a été faite dans ce sens à l’Assemblée nationale.
Airbnb: Des députes s’en mêlent
Les deux parlementaires estiment que les Jeux olympiques qu’abritera Paris durant l’été 2024 constitue une occasion inouïe pour passer à l’action. Il préconisent ainsi de limiter à 60 le nombre de nuitées autorisées au cours d’une même année civile, au lieu de de 120 appliqué actuellement.
« L’idée n’est pas de réduire les capacités d’hébergement, mais d’améliorer l’encadrement de ce type de location », explique Stéphane Peu au Parisien, selon Capital qui a rapporté l’information ce jeudi 6 juillet.
Airbnb: une offre de 130 000 logements pour les JO de Paris 2024
De son coté, l’ému PCF veut lutter contre « l’effet d’aubaine pour ceux qui en font une véritable activité économique. »
Selon toujours la même source, Airbnb table sur une offre de 130.000 logements pour une capacité d’accueil estimée à 560.000 touristes, durant les JO. Un rendez- vous sportif durant lequel la France pourra accueillir 15,9 millions de visiteurs, selon les estimations de l’office de tourisme et des congrès de Paris