Le ministre de l’Education nationale s’est exprimé ce mercredi 16 août sur l’Allocation de rentrée scolaire versée le jour même en France. Dans des déclarations sur France Inter, Gabriel Attal a reconnu que cette aide « est une forme de minima social ».
L’allocation de rentrée scolaire ( ARS) a été versée ce mercredi 16 août à environ trois millions de familles en France. La prime a été revalorisée de 5,6% cette année par rapport à celle versée à l’été 2022, soit entre 398 et près de 435 euros selon l’âge des enfants.
En dépit de cette revalorisation qui semble pourtant conséquente, le montant alloué dans le cadre de l’Allocation de rentrée scolaire reste insignifiant aux yeux bénéficiaires. Ces derniers estiment en effet que la somme ne représente rien devant l’inflation galopante qui n »a pas épargné les articles scolaires.
Allocation de rentrée scolaire: montant insignifiant pour les parents d’élèves
« C’est une difficulté de plus qui s’ajoute à toutes les autres. Sur un seul produit, ce n’est pas grand-chose. Mais tout mit bout à bout, je vais dépenser 10 € de plus que l’année dernière », a expliqué en effet un père de famille à Ouest France.
« L’inflation est beaucoup plus importante », indique de son coté Jamy Belkiri, responsable du pôle consommation de la fédération nationale, qui s’est exprimé sur les colonnes de Télagramme.
L’avis est partagé par le ministre de l’Education nationale qui a prit la parole sur le sujet ce mercredi 16 août. « Ce serait se cacher derrière son petit doigt que de ne pas considérer que l’allocation de rentrée scolaire est une forme de minima social, indépendamment de la vocation éducative », a avoué en effet Gabriel Attal. Affirmant toutefois que « c’est un soutien nécessaire et utile pour les familles« .
Le ministre s’est par ailleurs exprimé sur la polémique que suscite l’utilisation de l’allocation de rentrée scolaire. « Je n’ai jamais compris ces polémiques. Si l’allocation de rentrée scolaire permet de réparer le frigo ou même de réparer la voiture, de payer des factures qui sont en retard, c’est aussi bon pour les enfants », a expliqué Gabriel Attal.
« Elle est versée à des personnes, des familles dont on sait qu’elles sont en grande précarité. C’est utile pour la famille donc à la fin pour les enfants. » , a t-il ajouté.