Une ressortissante algérienne a été victime d’agression sexuelle au Canada.
Au Canada, plus de quatre femmes sur dix ont été victime de violence au cours de leurs vies.
En effet, ces chiffres font part des différentes formes de violences subies par ces femmes.
Et illustrent le cas de plusieurs autres femmes assassinées dans le silence.
Mariage arrangé, le calvaire d’une ressortissante algérienne
Coincée dans un mariage arrangé, une Algérienne a été victime d’agression sexuelle à Montréal. C’est l’histoire d’une ressortissante Algérienne issue d’une famille conservatrice, mais qui a été forcée à se marier de Zakaria, âgé de 29 ans, établi à Montréal.
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Dissimulée derrière ce qu’on appelle le « mariage arrangé », l’histoire de cette femme cache une terrible souffrance causée par des violences à caractère verbal, physique et sexuel.
Selon la version des faits présentée par le parquet de Montréal, cité par le média canadien la presse, Zakaria aurait versé la somme de 10 000$. Et ce, en guise de dot pour arranger le départ de la jeune femme vers Montréal. Sous pression familiale. Notamment de la part de son frère qui la menaçait de mort. La jeune fille n’a trouvé aucun moyen d’empêcher cette union à contre cœur.
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Cependant, arrivée sur le sol Canadian en 2019. L’Algérienne en question a été surprise de constater une autre réalité que celles décrites par Zakaria et sa famille. En effet, elle était contrainte de dormir sur un drap à même le sol, notamment dans une pièce totalement vide.
Agression sexuelle et menace, mais ce n’est pas tout, le mari l’oblige à fournir un certificat de virginité.
Selon la version des faits, son mari l’aurait obligée à fournir un certificat de virginité avant leur mariage.
Victime de maltraitance, cette jeune femme a été frappée et violentée par son mari pour le moindre mot prononcé. « Je te casse les os » l’aurait-il menacé quand elle criait de douleurs. En plus de cette maltraitance, cette algérienne a dû être hospitalisée suite à une agression sexuelle de la part de son conjoint. Ce dernier l’aurait forcée pour avoir des enfants et obtenir des subventions. Malheureusement, ce n’est que l’été dernier que la jeune femme a trouvé du courage pour dénoncer son mari et déposer plainte contre agression sexuelle.
Le présumé agresseur remis en liberté par le parquet de Montréal.
Cependant, arrêté pour violences sexuelles, le mis en cause a été remis une nouvelle fois en liberté. Et ce, par le palais de la justice à Montréal. Lors du dernier procès, la victime fait savoir qu’elle se sentait comme une esclave, rapporte la presse le 25 novembre dernier. En effet, même au moment où cette femme a réussi à décrocher un emploi à Montréal. Son mari l’obligeait à lui donner tout son salaire.
De son coté, Zakaria a nié toutes ces accusations, mais aussi le mariage arrangé. Selon lui,ils’agit plutôt d’un mariage d’amour. Par ailleurs, le dossier n’étant pas encore clos, le procès a été, récemment, programmé pour le mois de juillet prochain.
