Pour cette nouvelle année 2023, et à cause de l’inflation qui monte en flèche et les prix qui grimpent un chèque alimentaire de 65 euros a été demandés par une association pour les familles vivant au niveau du seuil de pauvreté. Ce nouveau chèque a pour objectif de permettre à ces familles une alimentation plus saine, plus variée et équilibrée.
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Chèque alimentaire : bientôt un chèque alimentaire de 65 euros
Manger bien n’a jamais été aussi cher qu’en cette année 2023 où l’inflation enregistre des records. Cette inflation a causé une montée fulgurante des prix de consommation. Cette situation qui s’aggrave de jour à l’autre, elle touche Malheureusement, les familles les plus modestes qui n’ont parfois pas les ressources nécessaires pour bénéficier d’une alimentation plus variée et équilibrée.
En effet, d’après l’association Familles rurales, une famille de deux (2) adultes et de deux (2) enfants à charge doivent débourser au moins 477 euros par mois pour s’alimenter sainement, un montant supérieur de 65 euros à ce que peuvent s’acheter les familles Françaises vivantes au niveau du seuil de pauvreté. Alors, pour essayer de remédier à cette problématique, l’association Famille rurales a réclamé un chèque alimentaire mensuel d’une valeur de 65 euros, adressé aux prés de neuf (9) millions de Français les plus précaires.
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Chèque alimentaire : c’est quoi « manger sainement » ?
Voici les préconisations nutritionnelles du PNSS (Programme national nutrition santé) pour maintenir une bonne santé pour un adulte :
- Manger au moins cinq (5) fruits et légumes par jour.
- Manger des féculents complets au moins une (1) fois par jour.
- Manger des produits laitiers, de yaourts, de lait, des fromages…) deux (2) fois par jour.
- Manger des légumes secs, pois chiches, lentilles… au moins deux (2) fois par semaine.
- Manger des poissons au moins deux (2) fois par semaine dont un poisson gras comme le saumon, la sardine, le maquereau…
- En viande, il faut privilégier la volaille et limiter le porc, le bœuf, le veau, le mouton, l’agneau et les abats (à 500 grammes maximum par semaine) ainsi que la charcuterie (à 150 grammes maximum par semaine).
- Manger des matières grasses et en priorité des huiles de colza, de noix ou d’olive tous les jours, en petite quantité.
- Il faut limiter la consommation de sucre, de sel, de boissons alcoolisées, etc…
D’après cette association (association Familles rurales), pour rester en bonne santé, l’essentiel reste dans le fait de « consommer des produits sains au sens du Programme national nutrition santé (PNNS), en particulier les fruits et les légumes, peu importe qu’ils soient bio ou non et d’éviter les produits trop transformés, trop sucré, trop gras et trop salés ».
Chèque alimentaire : bientôt un chèque alimentaire de 65 euros
Pour que les ménages les plus modestes puissent prétendre à une alimentation équilibrée, et saine l’association Familles rurales a appelé, le 22 février dernier, dans une lettre ouverte à François Braun, le ministre de la Santé, à mettre en place une allocation mensuelle de 65 euros minimum.
Le coût annuel de ce nouveau chèque est chiffré à 7,2 milliards d’euros. Pour justifier le coût de cette démarche, l’association Familles rurales met en lumière le fait que les frais des soins des pathologies provoquées par une mauvaise alimentation s’élèvent à vingt (20) milliards d’euros.
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Chèque alimentaire : les interrogations du gouvernement Français
L’interrogation principale du Gouvernement Français face à ce nouveau chèque alimentaire est la manière dont ils vont pouvoir contrôler les dépenses. En effet, il est très difficile d’établir les produits que ce nouveau chèque permettra d’acheter et dans quelles surfaces. Sera-t-il uniquement destiné pour les courses effectuées en supermarché ?
Le risque, c’est que l’État Française subventionne également la nourriture à consommer avec modération, comme des produits ultra-transformés, des sodas, etc. Ce qui serait vraiment contre-productif. Ainsi, il reste aussi à définir ce qu’est un bon produit. Est-ce qu’on doit se baser sur l’impact environnemental, la proximité ou encore le nutri score… ?