Si le Cinéma en Algérie a vécu ses années d’or dans las années 1960 – 1970, dès les années 1980, il a commencé à souffrir.
Durant les deux premières décennies de l’indépendance, le cinéma algérien qui avait été primé à plusieurs reprise au niveau international notamment avec le film La Bataille d’Alger de Gillo Pontecorvo qui avait eu le Lion d’or au festival de Venise et Chroniques des années de braise de Lakhdar Hamina qui s’est offert la Palme d’or à Cannes n’est plus ce qu’il est et les centaines de salles ont disparu.
Cinéma en Algérie : Un marché à conquérir.
Si, autrefois, les salles de cinéma se comptaient par dizaines dans chaque ville et même dans certaines localités de la capitale où l’on comptait pas moins de neuf salles à Belouizdad et une dizaine d’autres à Bab El Oued, aujourd’hui, de grandes villes ne sont pas dotées de salles de cinéma.
Certaines ont été démolies, les autres fermées. C’est le cas de ville de Médéa qui comptait quatre salles au centre ville et qui sont toutes fermées aujourd’hui. Même constat pour Blida où il y avait neuf salles dont il ne reste qu’une seule, utilisée comme salle de projection vidéo. A Annaba aussi, il n’y a qu’une seule salle de projection.
Un investissement qui rapporte
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Cinéma en Algérie : un marché à conquérir.
Plusieurs motifs sont derrière la fermeture de ces salles, si l’on met de côté, la décennie noire période du terrorisme). Aujourd’hui, il n’y aurait que 24 salles de projection sur tout le territoire national où l’on peut voir un film de cinéma comme autrefois et une seule salle Ibn Zeydoun à Riadh El Feth) qui répond aux normes internationales. Cela veut dire que le marché est vierge.
Les algériens résidant aussi bien en Algérie qu’à l’étranger peuvent bien investir dans ce domaine en construisant des salles de cinéma ou Multiplex, ce qui serait idéal. Le cinéma mondial existe toujours pour importer des films et les distribuer et il y a en Algérie, des réalisateurs qui obtiennent des prix à l’international mais par manque de salles, on ne les voit pas. Le marché est intéressant, nos émigrés qui veulent rentrer au pays devraient bien y penser.