lundi, novembre 18, 2024
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Comment les Collisions avec la Queue d’un avion sont-elles évitées au Décollage ?

Décollage – L’aviation est un domaine où la sécurité est la priorité absolue, et chaque étape d’un vol est minutieusement planifiée pour éviter tout incident.

Cependant, même dans ce contexte hautement réglementé, des événements rares tels que les collisions avec la queue d’un avion peuvent se produire, en particulier lors du décollage. Ces incidents exigent des inspections approfondies et mettent les avions hors service pendant des périodes prolongées. Cet article examine les mesures prises par les compagnies aériennes et les pilotes pour prévenir de telles collisions lors des décollages.

 

 

Les Collisions avec la Queue, Une Vue d’Ensemble

 

Un impact de queue est une notion parfaitement définie dans le domaine de l’aviation. Ces événements, bien que rares dans l’ensemble des opérations aériennes, peuvent survenir à deux moments cruciaux d’un vol : lors du décollage ou de l’atterrissage. Les conséquences de telles collisions sont significatives, exigeant des inspections approfondies ainsi que des réparations substantielles, le tout entraînant l’immobilisation prolongée de l’aéronef concerné.

 

 

Les Causes Principales des Collisions avec la Queue au Décollage

 

 

Rotation Excessive

 

L’une des principales causes des collisions avec la queue lors du décollage est une « rotation excessive » de l’avion. Chaque type d’avion a un taux de rotation spécifique, c’est-à-dire la force de retour appliquée au manche latéral ou au joug pendant le décollage. Les constructeurs d’avions et les services de formation des compagnies aériennes déterminent ces taux de rotation pour chaque modèle d’avion.

En général, le taux de rotation pour la plupart des avions se situe entre 2 et 3 degrés verticaux par seconde. En respectant ce profil de rotation, l’avion se détache de la piste avec une marge de sécurité suffisante par rapport à l’angle d’impact potentiel de la queue (qui se situe généralement entre 9 et 14 degrés, en fonction de la longueur de l’avion et de son affaissement) une fois que cet angle est atteint en vol.

 

 

Cisaillement du Vent

 

 

Les pilotes sont particulièrement vigilants face au cisaillement du vent lors de l’envol. Si un cisaillement de vent négatif (diminution soudaine de la vitesse du vent de face) se produit, cela entraîne une perte de vitesse de l’appareil. Si cela se produit juste avant ou pendant la rotation, l’avion risque de ne pas avoir suffisamment de vitesse pour maintenir un vol stable, ce qui peut entraîner une collision avec la queue, même si les pilotes suivent correctement le profil de rotation. La plupart des compagnies aériennes autorisent un rejet à grande vitesse (jusqu’à la vitesse V1) si la vitesse de l’aéronef stagne pendant la course au décollage, car cela peut être un signe de cisaillement du vent négatif.

 

 

Erreurs de Calcul des Performances

 

Une autre raison pour laquelle des collisions avec la queue peuvent survenir lors de son envol réside dans les erreurs de calcul des performances. Les pilotes de ligne se fient aux données et aux chiffres fournis par les manuels de l’avion et les briefings de vol. Cependant, parfois, ces données peuvent être erronées, ce qui peut entraîner des calculs de performance incorrects.

Il est arrivé que des chiffres destinés aux pilotes soient basés sur des poids de l’avion inférieurs à la réalité. Cela signifie que les vitesses de rotation et d’ascension fournies aux pilotes étaient en fait insuffisantes pour assurer un décollage en toute sécurité.

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Ahcen Hcn
Ahcen Hcn
Par Ahcen Hacn journaliste tabloïd et conférencier depuis plusieurs années pour diverses publications. Il possède une expérience significative dans les visas et Il rédige des articles sur des sujets liés au tourisme, voyages et à l'immigration
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