Douane-produits interdits en Algérie – Les autorités algériennes ont renforcé ces derniers temps le contrôle au niveau des frontières terrestres, maritime et aérienne. Et ce, afin de garantir la sécurité nationale et de protéger l’économie algérienne.
En effet, le chef du projet de numérisation à la Direction générale des douanes, Redouane Boutaleb, a mis en garde hier lundi, les voyageurs venant en Algérie de la nécessité de prendre en compte les restrictions liées au transport de certains appareils considérés comme « sensibles ». D’ailleurs, ces appareils sont interdits de les transporter vers l’Algérie sans autorisation préalable.
Douane-produits interdits en Algérie : Restrictions sur les drones et autres appareils
De plus, Boutaleb a expliqué lors de son passage dans une émission sur les ondes de la Radio chaîne une que :
Les voyageurs devraient éviter de ramener avec eux certains appareils sensibles tels que des drones, des appareils GPS. Des jumelles et des armes. En plus des marchandises à caractère commercial qui sont soumises à des formalités administratives particulières lors du dédouanement.
Par ailleurs, le même responsable a souligné que l’introduction de ces appareils sans autorisation préalable expose leurs propriétaires à une sanction et à la confiscation du produit.
En novembre 2024, une décision ministérielle conjointe a précisé les conditions et les procédures liées à l’acquisition et à l’exploitation des appareils sensibles. Ainsi que les modalités de leur renonciation.
En effet, la décision prévoit le maintien de l’article 17 de la décision ministérielle du 13 octobre 2011. Avec l’inclusion de nouveaux détails concernant les demandes d’exploitation d’appareils sensibles classés sur des listes spéciales.
La DGD : Plusieurs opérations de saisie effectuées au premier semestre 2024
La DGD avait précédemment révélé la confiscation d’importantes quantités de matériels sensibles au cours du premier semestre de l’année en cours (2024).
D’ailleurs, les objets saisis comprenaient des armes, des métaux précieux, des munitions. Du matériel d’exploration des métaux, des produits chimiques, des bijoux ornementaux. Et des appareils électroniques et électroménagers.
Ces mesures s’inscrivent dans le cadre des efforts déployés par les douanes algériennes pour renforcer le contrôle aux postes frontaliers. Et empêcher l’entrée de tout matériel susceptible d’être utilisé à des fins contraires à la loi.
Par ailleurs, Boutaleb a souligné que le projet de numérisation sur lequel travaille la Direction générale des douanes renforcera la capacité de détecter et de classer les produits interdits. Et ce, afin d’assurer la protection de l’économie nationale et de la sécurité publique.
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