Exemption de visa Schengen – Une avancée significative pourrait bientôt se concrétiser pour les citoyens de plusieurs pays du Golfe.
Le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe (CCG), Jasem Albudaiwi, a annoncé qu’il négociera une exemption de visa Schengen pour les citoyens de cinq pays membres du CCG : l’Arabie saoudite, le Qatar, le Koweït, Bahreïn et Oman.
Si cette initiative aboutit, les citoyens de ces pays pourront se rendre dans l’espace Schengen sans avoir à demander un visa, une avancée majeure pour la mobilité internationale et les relations entre l’Europe et le Golfe. Cet article explore les enjeux et les perspectives de ces négociations.
Un dossier solide pour une exemption de visa Schengen
Jasem Albudaiwi, à la tête du CCG, a souligné que les négociations avec l’Union européenne (UE) étaient bien préparées, affirmant que le CCG disposait d’un « dossier solide » pour justifier l’exemption de visa Schengen.
Lors de sa visite à Bruxelles, il présentera officiellement la demande d’exemption au nom de l’Arabie saoudite, du Qatar, du Koweït, de Bahreïn et d’Oman, selon Schengen News.
Albudaiwi se montre optimiste quant à l’issue des négociations. « Nous espérons conclure un accord d’ici la fin de l’année », a-t-il déclaré.
Selon lui, ces pays devraient déjà être exemptés de visa depuis longtemps, compte tenu des relations économiques et diplomatiques privilégiées qu’ils entretiennent avec l’Europe.
L’exemption de visa pour les citoyens du Golfe renforcerait ces liens tout en facilitant les voyages pour affaires, tourisme ou autres motifs personnels.
Les Émirats arabes unis : Un exemple à suivre
Parmi les pays membres du CCG, les Émirats arabes unis (EAU) sont actuellement le seul pays à bénéficier de l’exemption de visa Schengen.
Les citoyens des Émirats peuvent voyager librement dans les pays de l’espace Schengen pour des séjours de courte durée, sans avoir à passer par le processus de demande de visa.
Cette exemption a non seulement facilité les voyages des Émiratis en Europe, mais elle a également contribué à renforcer les échanges économiques et culturels entre les EAU et l’Union européenne.
Cependant, cette exemption ne s’applique pas aux résidents étrangers vivant aux Émirats arabes unis, qui doivent toujours suivre les procédures traditionnelles pour obtenir un visa Schengen.
Ce contraste entre les citoyens émiratis et les autres résidents du pays met en lumière l’importance de l’accord que le CCG cherche à obtenir pour les autres pays du Golfe.
Les enjeux des négociations avec l’Union européenne
L’objectif principal de ces négociations est d’étendre les avantages de l’exemption de visa à l’ensemble des citoyens du CCG.
Albudaiwi a déclaré que cet accord profiterait tant aux citoyens du Golfe qu’à l’Union européenne elle-même.
En effet, la possibilité de voyager sans visa dans l’espace Schengen encouragerait une augmentation des flux touristiques et commerciaux en provenance des pays du Golfe vers l’Europe.
L’Union européenne est déjà une destination populaire pour les citoyens des pays du Golfe, que ce soit pour le tourisme, les affaires ou les études.
En supprimant l’obligation de visa, les pays du CCG espèrent encourager encore plus de citoyens à visiter l’Europe, ce qui aurait des retombées économiques positives pour les deux parties.
Les secteurs du tourisme, de l’hôtellerie et du commerce de détail en Europe pourraient bénéficier d’un afflux accru de visiteurs en provenance des pays du Golfe.
Perspectives pour l’avenir : Un accord possible d’ici la fin de l’année
Bien que les négociations n’aient pas encore abouti, Jasem Albudaiwi se montre très confiant quant à la conclusion de cet accord d’ici la fin de l’année.
Si un accord est atteint, il marquerait une étape historique dans les relations entre l’UE et les pays du Golfe, facilitant la libre circulation des citoyens entre les deux régions.
Les citoyens d’Arabie saoudite, du Qatar, du Koweït, de Bahreïn et d’Oman pourraient enfin rejoindre leurs homologues émiratis dans la liste des voyageurs exemptés de visa pour l’espace Schengen.
Cette perspective pourrait ainsi transformer la dynamique des voyages entre les deux régions et renforcer les liens politiques, économiques et culturels.
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