Le gouvernement de la République française a fait état de la détection d’un premier cas du nouveau variant du covid 19 en France. Baptisé Pirola, le virus a été détecté dans le département de l’Aube (région Grand Est), a indiqué le ministère de la Santé publique, jeudi dernier.
En circulation depuis plusieurs semaines dans plusieurs pays du monde dont surtout les Etats Unis, le nouveau variant du Covid-19, BA.2.86, baptisé Pirola fait son apparition en France.
Le gouvernement de la République française à travers son ministère de la Santé publique a confirmé jeudi dernier, l’information rapportée par le Parisien le même jour.
Gouvernement de la République française: le nouveau variant détécté dans région Grand Est
Ce cas a été détecté dans le Grand Est, a précisé Santé Publique France, soulignant avoir « lancé une investigation pour récolter les informations épidémiologiques permettant de documenter ce premier cas ».
Intervenant vendredi 1er septembre sur Franceinfo, le ministre de la Santé publique, Aurélien Rousseau, n’a pas voulu dramatiser la situation en affirmant que ce nouveau variant n’est pas aussi dangereux.
Gouvernement de la République française: le ministre de la Santé appelle à la vigilance
La situation est peu inquiètante et « n’appelle pas de réponse sanitaire particulière », a-t-il déclaré. « Ce variant a été repéré 25 fois dans le monde, dont une fois en France, ce qui signifie que notre système de surveillance et de détection est toujours en place et vigilant pour nous protéger », a souligné encore le membre du gouvernement de la République française.
Ce dernier a néanmoins appelé à la vigilance en rappelant les consignes de sécurité sanitaire à respecter en cas de virus comme le port du masque et le lavage des mains renforcé.
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Le nouveau variant sous surveillance
Même son de cloche d’ailleurs chez François Balloux, qui dirige la chaire de bio-informatique à l’University College de Londres. « Nous ne nous attendons pas à voir des niveaux comparables de maladies graves et de décès par rapport à ce que nous avons fait plus tôt dans la pandémie lorsque les variantes Alpha, Delta ou Omicron se sont propagées », avait déclaré effet ce dernier il y a quelques jours.
Cela n’empêche pas cependant l’OMS de mettre ce virus sous surveillance. Et ce en raison du très grand nombre (supérieur à 30) de mutations du gène Spike qu’il porte, explique des spécialistes.