L’Ile de France a prit une décision pour le moins radicale en lien avec l’immobilier en France. Valérie Pécresse, sa présidente, a annoncé qu’elle allait limiter le logement social pour une raison qui peine à convaincre. L’opposition s’est en effet indignée et a monté au créneau pour dénoncer le dispositif.
Alors que le secteur de l’immobilier en France bat de l’aile et peine à sortir la tête de l’eau, l’Ile de France a prit une décision qui aura surpris plus d’un. Une décision qui est en tous cas loin de faire l’unanimité. C’est surtout la raison évoquée pour expliquer la mesure qui ne passe pas.
Entrant dans le cadre du plan d’aménagement d’Ile-de-France, le dispositif a été adopté mi-juillet dans le plan d’aménagement régional et doit entrer en application en 2024. Il a pour « objectif de remettre de la mixité sociale dans les quartiers populaires »,a indiqué la présidente de la région Ile-de-France.
Immobilier en France: ce que prévoit le nouveau dispositif de Valérie Pécresse
Le dit projet, explique Valérie Pécresse, prévoit de limiter le nombre de logements très sociaux dans les communes où leur proportion dépasse les 30 %. « Nous ne voulons plus de quartier déserté par les classes moyennes et nous ne voulons plus de ghetto », a t-elle encore indiqué. Soulignant que l’objectif du département est créer « de la vraie mixité sociale partout en Ile-de-France ».
La candidate malheureuse à l a dernière élection présidentielle a affirmé en outre que le but de cette mesure d’« éviter le communautarisme et éviter l’islamisme ».
La décision contestée, le ministre du Logement saisi
Ce dispositif relatif à l’immobilier en France est très critiquée. « Il s’agit de notre point de vue d’un grave dérapage », a indiqué le groupe de la Gauche Communiste, Écologiste et Citoyenne de la même région.
20 minute qui a fait état d ce bras de fer ce mercredi 20 septembre a indiqué que la semaine écoulée, soixante élus d’Ile-de-France dont la présidente du groupe Gauche communiste, écologiste et citoyenne Céline Malaisé ont signé deux lettres qu’ils ont adressées au ministre du Logement Patrice Vergriete et au préfet de Région Marc Guillaume pour faire annuler le plafond.