Permis de séjour en Italie – Perdre un permis de séjour peut être un événement difficile à vivre, surtout pour une personne étrangère qui voit son avenir suspendu à une autorisation administrative.
Toutefois, cette situation ne justifie en aucun cas un passage à l’acte violent ou la mise en cause de personnes qui ne sont pas responsables de la décision.
C’est pourtant ce qui s’est produit récemment en Italie, plus précisément dans la commune de Jesi,
où un jeune étranger de 25 ans, dont l’identité n’a pas été révélée, est accusé de harcèlement aggravé, ciblant une assistante sociale travaillant pour une organisation locale à but non lucratif.
Selon les éléments recueillis par la police, l’homme aurait perdu son permis de séjour et, dans une réaction irrationnelle et violente,
il aurait désigné l’assistante sociale comme responsable de cette perte, bien qu’aucune preuve ne soutienne cette accusation.
Permis de séjour en Italie : Harcèlement et menaces
Plutôt que de chercher un recours légal ou de faire appel à un avocat pour comprendre les raisons de cette perte de statut, le jeune homme a opté pour une méthode inquiétante : la persécution.
L’enquête révèle que le harcèlement a duré plusieurs semaines, prenant la forme d’appels téléphoniques incessants, souvent accompagnés d’un ton menaçant.
Mais l’intimidation ne s’est pas arrêtée là. Il aurait également fait des descentes au siège de la coopérative où travaille l’assistante sociale,
ainsi que dans des commerces de proximité liés à l’association, tentant d’exercer une pression psychologique constante.
Ce comportement, décrit comme obsessionnel et agressif, a poussé l’association à revoir complètement son fonctionnement interne,
notamment en renforçant les mesures de sécurité et en modifiant ses horaires d’accueil pour protéger ses employés.
Une enquête nationale et des poursuites en vue
Devant l’ampleur de la situation, les autorités locales ont rapidement ouvert une enquête, confiée à la police de Jesi.
L’individu désormais recherché dans toute l’Italie, et des mesures restent à l’étude concernant son éventuelle expulsion du territoire italien.
Le dossier est d’autant plus sensible que l’homme était déjà suivi par la coopérative, probablement dans le cadre d’un accompagnement social ou d’un processus d’intégration.
Ce contexte rend l’affaire encore plus grave, car cela implique un lien de confiance brisé entre une structure d’aide et un bénéficiaire.
Les faits reprochés sont graves : harcèlement aggravé par l’utilisation d’outils télématiques (notamment les appels, SMS et autres moyens de communication électronique),
et mise en danger de la sécurité d’un agent public. La justice italienne prend ce type de comportement très au sérieux, et les conséquences judiciaires pourraient être lourdes.
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