Immigration 2023, les évènements s’accélèrent en France, en effet plusieurs villes Françaises ont connu des grandes manifestations organisé le samedi 29 avril 2023 et ce contre la nouvelle loi d’immigration du ministre de l’Intérieur Français Gérald Darmanin, ainsi que contre l’opération sécuritaire qui est menée à Mayotte qui est dénommée «Wuambushu».
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Immigration 2023 : de nombreux sans-papiers ont pris part dans les manifestations
En effet, environ 2300 manifestants selon les chiffres avancés par la préfecture de police, dont de nombreux sans-papiers, ont défilé le samedi dernier 29 avril 2023 à Paris, mais également dans d’autres grandes villes Françaises comme Marseille et Rennes, et ce contre la nouvelle loi d’immigration qui est portée par le ministre de l’Intérieur Français Gérald Darmanin, et contre l’opération sécuritaire qui est menée à Mayotte, ont constaté des journalistes de l’AFP.
À la capitale Française Paris, plusieurs manifestants, qui répondaient à l’appel du Collectif Unis contre l’immigration jetable 2023 (UCIJ 2023), marchaient derrière une banderole proclamant «Non à la loi Darmanin. Contre la répression, les expulsions ainsi que l’enfermement, pour une politique migratoire d’accueil, régularisez».
Le nouveau projet de loi de l’immigration, que le gouvernement Français vient de reporter à l’automne prochain, «est une loi raciste, qui a pour principal but de criminaliser les étrangers» et d’aboutir à «plus d’expulsions», a dénoncé Aboubacar âgé de 31 ans, un sans-papier de nationalité malienne. «Le problème en France ce n’est pas l’immigration, c’est l’exploitation et les patrons voyous», a ajouté ce salarié d’un sous-traitant de la Poste à Alfortville (Val-de-Marne), qui avec ses collègues se bat depuis plus d’un an et demi afin d’obtenir sa régularisation.
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Immigration 2023 : un soutien également porté aux Comoriensà Mayotte
Les participants à ces manifestations entendaient également protester contre l’opération sécuritaire menée par les autorités Françaises à Mayotte, afin de déloger les migrants en situation irrégulière, pour la plupart sont des comoriens, des bidonvilles insalubres de ce département d’outre-mer.
«La manière dont sont traités les Comoriens sans papiers est indigne d’une Etat comme la France», a fustigé la vice-présidente de la Ligue des droits de l’homme et ancienne eurodéputée (Front de gauche) Marie-Christine Vergiat, «Le nouveau projet de loi sur l’immigration et l’opération qui est menée à Mayotte sont liés», a déclaré à l’AFP Saïd Mhamadi de l’Appel de Marseille, organisation civile de la population comorienne dans la cité phocéenne, où de 200 à 300 individus ont manifesté.
D’un côté cette nouvelle loi, qui est certes repoussée à l’automne prochain, mais clairement elle est inspirée des idées du Rassemblement national, et de l’autre «une opération» qui amène «le chaos et l’échec» et «veut lutter contre la violence mais en utilisons la violence», a-t-il dénoncé.
La nouvelle loi d’immigration «rentre en retentissement avec l’opération déplorable, qui est insupportable menée à Mayotte qui bafoue tous les droits fondamentaux des gens sur place», a également dénoncé Manuel Bompard, qui est député marseillais de La France Insoumise.
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À la ville de Rennes, plus de 500 individus ont défilé dans une ambiance bon enfant, aux cris de «A bas l’État policier» ou «Darmanin dans la Vilaine». «Je suis venu pour manifester par solidarité avec les Comores et afin de protester contre les mesures brutales qu’exerce la France à Mayotte, c’est très violent et il y a moyen de gérer cette situation autrement», a dit à l’AFP Théodore Sobezy, monteur câbleur qui est âgé de 32 ans. Dans la matinée, une centaine d’individus s’étaient réunis devant le palais de Justice de Nîmes.
À la ville de Strasbourg, les manifestants étaient environ 110, qui sont réunis derrière deux banderoles «Ni frontière, ni nation, Liberté de circulation» et «Contre le racisme, contre le fascisme, régularisation de tous les sans-papiers». Parmi eux, Sandra Regol, qui est députée EELV/Nupes, qui a dénoncé un gouvernement qui «déroule un tapis rouge pour le rassemblement national» et qui «fait des choix qui sont dangereux pour la démocratie et pour la France».