vendredi, septembre 20, 2024
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Immobilier en France : À quoi faut-il s’attendre en 2024 ?

Le marché immobilier en France subis des impacts majeurs à cause de la tension actuelle sur les locations ainsi que par les conditions de financement qui sont de plus en plus strictes. En effet, en raison de la hausse brutale des taux d’intérêt et de la forte diminution de la production de crédit depuis le mois de janvier 2022, le secteur immobilier Français a été contraint de s’adapter le plus vite possible aux nouvelles conditions de financement.

En conséquence, les prix ainsi que le volume des transactions sont en baisse. En effet, sur douze mois, le nombre des transactions est passé en dessous du million pour atteindre 890 000 ventes de logements, soit donc une baisse de 20 % par rapport à l’année dernière (2022).

En ce qui concerne les prix nationaux, ces derniers ont également enregistré une baisse de 0,4 % au cours des douze (12) derniers mois, avec une tendance à la baisse qui est observée dans plus de la moitié des villes Françaises. Dorénavant, aucun segment du marché immobilier Français n’échappe à ce ralentissement, y compris les zones rurales.

Immobilier en France : Le marché se présente peu favorable aux primo-accédants

Le marché de l'immobilier en France
Le marché de l’immobilier en France

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Actuellement, dans le paysage immobilier Français, une tendance se former pour les primo-accédants, ces aspirants propriétaires qui sont à la recherche de leur première résidence. Selon une analyse qui est menée par Meilleurs Agents, 90 % des primo-accédants disposent des ressources financières nécessaires afin d’investir dans un appartement de 50 m².

Néanmoins, ces primo-accédants devront patienter en moyenne douze (12) ans avant que leur achat ne devienne rentable et de constituer donc un patrimoine équivalant à celui qu’ils auraient accumulé s’ils étaient restés toujours locataires. Il faut noter que cette période s’est multipliée par huit (8) en l’espace de seulement deux (2) ans.

L’idée de rester propriétaire de cette petite surface de 50 m² au moins jusqu’à l’année 2035 rend donc cette démarche financièrement peu attractive pour les primo-accédants. Alors, envisager l’acquisition d’une propriété en cette année 2023 semble être un choix viable uniquement si l’on peut immédiatement investir dans un bien conçu pour le long terme.

Malgré la possibilité d’acheter un logement d’une superficie de 120 m² dans 57 % des communes Françaises, seuls 17 % de ces primo-accédants ont fait le pas. Le marché immobilier Français se présente alors comme peu favorable à cette catégorie d’acheteurs(les primo-accédants) en ce moment.

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Immobilier en France : Le marché se présente favorable aux secundo-accédants

crédit immobilier en France : tous ce qu’il faut savoir sur un prêt immobilier
crédit immobilier en France : tous ce qu’il faut savoir sur un prêt immobilier

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Il faut savoir qu’en France, les secundo-accédants bénéficient mécaniquement d’un apport financier. Ce dernier est plus conséquent et généralement de revenus plus élevés que leurs homologues primo-accédants.

En effet, 92 % des villes Françaises offrent aux secundo-accédants la possibilité d’acheter un bien d’au moins 120 m². La situation est d’autant plus marquée que tant que les coûts de l’immobilier resteront à leur niveau actuel, le marché continuera d’être notamment favorable par les secundo-accédants.

Immobilier : Les perspectives pour l’année 2024

On peut anticiper que l’année prochaine (2024), la tendance à la baisse des prix de l’immobilier en France pourrait non seulement se maintenir, mais également s’intensifier, avec une diminution moyenne d’environ quatre (4) %.

En ce qui concerne les ventes immobilières, leur volume devrait poursuivre sa baisse, atteignant un creux qui est estimé à 800 000 transactions d’ici au mois de septembre 2024, et ce, selon Meilleurs Agents.

Prix de l'immobilier en France

 

Par ailleurs, l’amorce d’une reconstitution des marges bancaires devrait avoir pour résultat une grande souplesse dans les critères d’attribution de crédits bancaires. Néanmoins, la demande demeurera réduite, principalement limitée aux secundo-accédants. En conséquence, le nombre de biens immobilier disponibles à la vente devrait continuer d’augmenter, contrairement au nombre d’appartements qui sont disponibles à la location, qui, lui, devrait rester toujours stable.

Mohammed Muhammed
Mohammed Muhammed
Par Mohammed Loul Rédacteur web expérimenté, il rédige notamment des articles sur l'actualité des aides et les primes en France
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