Du nouveau concernant l’ importation de voitures en Algérie après une longue période de crise qui a mis en souffrance le secteur de l’automobile à cause du gel de l’activité, un avant-goût de dénouement pointe du nez.
L’annonce faite, dernièrement, par M. Abderrahmane Raouya, ministre des Finances donne de l’espoir aux Algériens quant à la reprise, dans les plus brefs délais, de l’importation des voitures neuves et d’occasion (seconde main). Car, pour rappel, l’arrêt de l’importation des véhicules a fait flamber les prix des voitures d’occasion, permettant aux spéculateurs sans scrupules, de fixer des prix exorbitants, voire inaccessibles.
Cette nouvelle fait preuve, par ailleurs, de l’urgence de réguler le secteur de l’automobile en Algérie afin de répondre à la forte demande du citoyen algérien. D’ailleurs, M. Raouya a affirmé que le marasme que connaît le secteur de l’automobile en Algérie connaîtra, dans les jours à venir, des solutions qui contenteront tout le monde.
Importation de voitures en Algérie : Exonération des taxes douanières en perspective
L’autre nouveauté annoncée par le ministre des Finances est l’exonération des taxes douanières. Elle concerne une certaine catégorie de personnes. S’exprimant toujours sur le sujet, le ministre des Finances a dévoilé la liste des concernés par l’exonération des taxes douanières quant à l’importation des voitures en Algérie. En effet, selon M. Abderrahmane Raouya, une certaine catégorie de personnes est concernée par cette exonération. Pour sa mise en application, une législation est en cours d’application. Elle permettra aux bénéficiaires d’importer des voitures de tourismes ou des véhicules utilitaires.
Quatre catégories de personnes sont concernées par cette exonération :
les victimes de la Guerre de Libération Nationale (avec un taux de préjudice égal ou supérieur à 60%. Quant à celles ayant un pourcentage inférieur à 60%, elles auront droit à une réduction des taxes douanières selon la ration de leurs dommages), les enfants des martyrs handicapés (ils bénéficient d’une allocation d’invalidité octroyée par le ministère des Moudjahidine), toute personne à mobilité réduite et, enfin, les Algériens (émigrés) à l’étrangers. Cette dernière catégorie ne peut bénéficier de cette exonération qu’à une seule condition : changer de résidence. Comprendre que tout émigré qui revient s’installer en Algérie pourra importer une voiture sans payer les taxes douanières. Est-ce une manière de récupérer la diaspora algérienne établie à l’étranger pour contribuer au développement de l’Algérie ?
A préciser qu’outre les catégories susmentionnées, le reste de la population devra s’acquitter des taxes, sinon cela pourra alourdir « les équilibres financiers », comme l’a déclaré le ministre des Finances, M. Abderrahmane Raouya.
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Amine IDJER