Les patrons de l’agroalimentaire se sont exprimés sur l’inflation qui n’épargne plus aucun secteur en France. Réagissant samedi sur le sujet, le président de l’ANIA (Association nationale des industries alimentaires) a refuté toute responsabilité quand à la flambée qui touche les produits alimentaires.
L’inflation se stabilise peut-être mais ne recule toujours pas en France. Pratiquement aucun secteur n’a été épargné par la flambée des prix. Certains produits de première nécéssité sont devenus inaccessibles pour certains ménages, ceux à revenus modestes notamment. Heureusement pour eux, qu’il y a la CAF ( caisse des allocations familiales) qui vole à leurs secours à travers les aides sociales qu’elle leur attribue.
Les produits alimentaires ont été les plus touchés par cette inflation galopante. Pour tenter de trouver une solution le gouvernement compte rencontrer les distributeurs et industriels pour tenter de trouver une solution à cette situation. Il veut surtout arracher une baisse des prix de certains produits, a annoncé jeudi dernier, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire.
Inflation: réunion gouvernement- industriels la semaine prochaine
On réunira avec la ministre du Commerce Olivia Grégoire « la semaine prochaine les distributeurs et industriels pour faire un nouveau point sur la lutte contre la vie chère », a t-il indiqué.
A la veille donc de cette rencontre, le Patronat s’est exprimé sur le dossier de l’inflation. Dans des déclarations à France Inter, samedi 26 août, le président de l’ANIA (Association nationale des industries alimentaires), Jean-Philippe André a refuté toute responsabilité dans la hausse des prix des produits alimentaires en France.
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« L’inflation est un poison lent pour le pouvoir d’achat des ménages et des entreprises »
Les prix « sont alignés sur les cours mondiaux des matières premières dont certains sont en baisse mais où d’autres continuent à monter », a-t-il souligné citant l’exemple du sucre, du café notamment. Et d’ajouter « l’inflation est un poison lent pour le pouvoir d’achat des ménages, mais c’est également un poison pour le pouvoir d’achat des entreprises ».
Pour lui, « il faudrait être suicidaire ou complètement imbécile de jouer sur l’inflation pour gérer les entreprises du secteur agroalimentaire ».