L’interdiction du tabac, une politique initiée en 2016, en France dans le cadre de la lutte contre le tabagisme, a porté ses fruits sur le plan de la santé publique mais aussi sur le plan économique, a révélé une récente étude.
La France a adopté en 2016 une mesure d’interdiction du tabac. Une dispositif de lutte contre ce fléau a été lancé à cet effet. Ce dispositif consistait notamment à l’augmentation du prix des produits du tabac et l’introduction du paquet neutre. Une compagnes « mois sans tabac », a été par ailleurs lancée parallèlement pour encourager les fumeurs à arrêter la consommation du tabac.
Il y a lieu de signaler que le tabac a fait des siennes en France où il a été responsable de 75 000 décès, représentant 13 % de la mortalité nationale en 2021. Inutile de souligner que ce la tabagisme cause des maladies non transmissibles, telles que le cancer, les affections respiratoires, les maladies cardiovasculaires entre autres.
Interdiction du tabac: le nombre de fumeur en nette baisse
Le moins que l’on puisse dire, c’est que ces dispositions prises par la gouvernement pour lutter contre ce phénomène ont été payantes pour la santé publique d’abord mais aussi pour l’économie nationale en France. Une étude de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), financée par Santé publique France, indique que le taux de fumeurs a considérablement baissé dans le pays passant de 42 % en 1974 à 32 % en 2021.
L’OCDE estime que si cette politique portant l’interdiction du tabac est maintenue, elles permettront d’éviter environ 4 millions de cas de maladies chroniques, dont 3,4 % des cancers causé par le tabac entre 2023 et 2050.
Interdiction du tabac: Des résultats sur le plan économique
Ces mesures entrant dans le cadre de la lutte contre le t(tabagisme prolongeraient l’espérance de vie en bonne santé de 1,3 mois en France.
Dans un autre registre, ce dispositif permettra à la France d’économiser durant la même période allant de 2023 à 20250, 578 millions d’euros par an en dépenses de santé, « soit l’équivalent de 4 % du montant alloué aux soins préventifs en 2016 », précise t-on.