Le Centre international d’astronomie a publié un communiqué déterminant la date de l’Aïd el-Fitr 2025.
Selon les prévisions astronomiques, cette fête marquant la fin du mois sacré du Ramadan devrait avoir lieu le lundi 31 mars dans plusieurs pays, dont l’Algérie.
Le centre s’appuie sur des observations précises et des calculs astronomiques détaillés pour avancer cette date, bien que certaines nations puissent décider d’observer la fête dès le dimanche 30 mars.
Aïd el-Fitr 2025 : Une période de jeûne prolongée de 30 jours
Les prévisions indiquent que la durée du Ramadan cette année sera de 30 jours en Algérie et dans de nombreux autres pays musulmans.
Ce chiffre découle des calculs astronomiques et de l’impossibilité de voir le croissant lunaire marquant la fin du mois de jeûne avant le dimanche soir.
Ainsi, la nuit du doute devrait confirmer ce scénario, mais des divergences pourraient survenir entre certaines régions selon les méthodes d’observation adoptées.
Une éclipse solaire partielle avant l’observation du croissant
Un autre phénomène astronomique vient appuyer cette prévision : une éclipse solaire partielle est attendue le samedi 29 mars à midi, observable dans plusieurs pays d’Afrique du Nord, comme l’Algérie, la Tunisie, le Maroc et la Mauritanie.
Cette éclipse est une manifestation visible de la conjonction entre la Terre, la lune et le soleil, un alignement qui rendra l’observation du croissant lunaire pratiquement impossible à ce moment-là.
Selon le Centre international d’astronomie, ce phénomène démontre clairement que le croissant de lune ne pourra pas être détecté le 29 mars, ni à l’œil nu ni avec des télescopes.
Même en utilisant des technologies avancées telles que l’imagerie astronomique avec des caméras CCD – des dispositifs capables de capter la lumière du croissant en plein jour – l’observation du croissant sera extrêmement difficile, voire impossible dans les régions du monde oriental et arabe.
Pourquoi certains pays pourraient célébrer l’Aïd le 30 mars ?
Bien que les données astronomiques penchent fortement vers une fin du Ramadan le lundi 31 mars, il n’est pas exclu que certains pays annoncent la fête un jour plus tôt.
En effet, certains États adoptent des critères différents pour déterminer le début du mois de Shawwal.
Si dans plusieurs régions, notamment en Amérique du Nord, il sera théoriquement possible d’apercevoir le croissant lunaire avec des télescopes le samedi soir, cela reste très incertain à l’œil nu.
Des divergences possibles dans l’observation
Le Centre international d’astronomie a également souligné que, dans certaines régions du monde, l’alignement de la lune et du soleil au moment de la conjonction empêchera toute observation du croissant.
Ainsi, les musulmans de ces zones devront probablement compléter un Ramadan de 30 jours.
Il est courant, dans ce type de situation, que les débats sur la méthode d’observation et les critères d’acceptation des témoignages oculaires resurgissent.
Une précision scientifique essentielle
Le communiqué met en avant l’importance des techniques scientifiques modernes pour l’observation de la lune.
Ces techniques permettent, dans certains cas, de capter des images du croissant même en plein jour.
Toutefois, même avec ces outils performants, la configuration astronomique du 29 mars ne permettra pas de détecter le croissant lunaire à ce moment précis depuis le monde arabe ou islamique, ce qui renforce la prédiction d’un Aïd célébré le lundi 31 mars.
L’unité ou la divergence dans la célébration de l’Aïd
Chaque année, la date exacte de l’Aïd el-Fitr reste sujette à discussion en raison des différentes méthodes adoptées par les pays musulmans.
Certains privilégient les calculs astronomiques tandis que d’autres restent attachés à l’observation directe du croissant. Cela conduit souvent à des célébrations décalées d’un jour entre différentes régions.
Quoi qu’il en soit, l’Aïd el-Fitr reste un moment de fête et de rassemblement marquant la fin du mois de Ramadan.
Que ce soit le dimanche 30 mars ou le lundi 31 mars, ce jour sacré sera, comme toujours, l’occasion pour les musulmans à travers le monde de se retrouver en famille, de partager des repas festifs et d’échanger des vœux de paix et de prospérité.
En attendant la confirmation officielle, les musulmans s’apprêtent donc à clore le Ramadan et à célébrer l’Aïd avec sérénité, dans l’espoir d’une unité au-delà des divergences calendaires.
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