jeudi, octobre 3, 2024
- Advertisement -

La justice française déclare légal l’arrêt des aides CAF à un centre de loisirs juif

La justice française déclare légal l’arrêt des aides CAF à un centre de loisirs juif.

La CAF avait suspendu ses subventions et aides à l’établissement après que ses agents eurent constaté des « manquements » aux principes de laïcité et de non-mixité.

CAF France 2023
CAF France 2023

L’arrêt des aides CAF : la cause de la suspension

L’année 2018, le centre de loisirs Chné-Or d’Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), rattaché à l’école qui porte le même nom, voyait ses subventions de la CAF de la Seine-Saint-Denis être suspendues à cause des « manquements » aux principes de laïcité et de non-mixité.

La cour administrative d’appel de Versailles, dans un arrêt du 17 janvier 2023, saisie par le centre de loisirs, a confirmé la légalité de l’arrêt des aides CAF, a indiqué le site Actu Seine-Saint-Denis.

Arrêt des aides CAF
Arrêt des aides CAF

Lire aussi: CAF France 2023 : le versement des aides de février et mars 2023 seront retardés

CAF France 2023 : les concernés par la prime de 586 euros d’aide par mois

La CAF avait suspendu ses subventions à cet établissement après que ses agents eurent découvert que les enfants portaient des « tenues vestimentaires » caractéristiques des Juifs pratiquants, que des repas « exclusivement casher » leur étaient servis, et que des « décorations murales à connotation religieuse » étaient accrochées aux murs de l’école juive orthodoxe d’obédience Loubavitch hébergeant le centre de loisirs.

Les agents de la CAF avaient aussi constaté une « absence de mixité garçons-filles », qui n’était « pas justifiée par des considérations objectives et pédagogiques ».
Cet établissement avait ainsi saisi la justice, demandant une somme de 147 000 euros de dédommagements à la CAF. L’établissement avait déjà été débouté en première instance.

Selon la direction de cet établissement, la décision de la CAF contrevenait aux « libertés fondamentales » comme « la liberté de conscience ».

La direction d’établissement expliquait aussi que le principe de laïcité devait « se combiner avec la liberté religieuse, la liberté d’expression et la liberté d’association », et qu’il « n’enfreignait aucunement le principe de non-discrimination ».

Arrêt des aides CAF
Arrêt des aides CAF
Actualités Similaires